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Mireille Privat, Empreinte des sciences et des techniques dans la Correspondance de Victor Segalen

Cahiers Victor Segalen, n° 4, Traces alternées de Victor Segalen. Une exploration de sa correspondance (1893-1919)

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Empreinte des sciences et des techniques dans la Correspondance de Victor Segalen

Mireille Privat

  • Résumé

Victor Segalen (1878-1919) est l’auteur de publications scientifiques faisant toujours autorité, pour le sérieux de leur documentation et de la mise en œuvre des recherches de terrain. Par ailleurs, il montre par ses ouvrages, ce qu’il explicite lui-même dans ses lettres, que ses activités très diverses et nombreuses relevées dans sa biographie — exploration de terrain, histoire, archéologie, pratique de la médecine, écriture romanesque et théâtrale, poésie, etc. — ont une capacité étonnante à se nourrir les unes les autres. Ainsi, les aptitudes et les goûts scientifiques de Segalen seraient non pas un arrière-plan de son œuvre littéraire, mais un des aliments de celle-ci. Une relecture de la Correspondance ainsi qu’un effort pour resituer l’œuvre de Victor dans l’histoire des sciences aux environs de l’année 1900 permettent d’étayer cette argumentation.

  • Abstract

Impressions of Science and Technology in Victor Segalen’s Correspondance

Victor Segalen published still authoritative scientific papers known for being well documented and richly sustained by direct observations. As he told himself in his correspondence and as he showed by his works, his numerous activities surprisingly filled up each other. So, the ability and the taste for science could be not only of secondary importance for his literary work but a source for it. A careful reading of his Correspondance and an attempt to replacing his works within the history of science in the 1900s allow us to support this argument.

  • Pour citer l’article

Privat, Mireille, « Empreinte des sciences et des techniques dans la Correspondance de Victor Segalen », dans Guermès, Sophie et Postel, Philippe, Cahiers Victor Segalen, n° 4 : Traces alternées de Victor Segalen : une exploration de sa correspondance (1993-1919), 2021, page [En ligne], https://www.victorsegalen.org (jour, mois, année de la consultation par l’usager).

Empreinte des sciences et des techniques dans la Correspondance de Victor Segalen

Mireille Privat

L’expression des goûts, et quelques fois de la passion de Victor pour telle et telle science se manifeste surtout dans les lettres correspondant aux années de formation. Notre présentation commencera par conséquent par une mise en perspective de ces années

Un apprentissage scientifique

Victor Segalen (1878-1919) a effectué ses études secondaires essentiellement au Collège du Bon Secours tenu à Brest par les Jésuites. Il retrouvera ces derniers sur son chemin chinois, les Jésuites ayant été les principaux diffuseurs de la culture chinoise ancienne par leurs traductions des grands classiques chinois, des Annales et autres documents, et par leurs lettres à l’occasion de leurs missions d’évangélisation à différentes époques : Segalen y puisera abondamment à son heure. Le programme du baccalauréat contient à l’époque une solide formation littéraire, avec des épreuves de latin et de grec, de langue vivante (l’anglais en l’occurrence), de mathématiques, de physique et de sciences naturelles, ainsi que de musique. Segalen est un élève plutôt brillant dans la plupart des matières, d’après les notes citées dans sa correspondance : il a un premier prix de physique et chimie en terminale de philosophie et obtient une mention au baccalauréat. Inscrit en 1895 à la Faculté des Sciences de Rennes en PCN, certificat préparatoire à des études médicales, il s’intéresse beaucoup au programme et particulièrement à la chimie, comme le montrent les lettres de janvier et mars 1896 (voir en particulier C, I : 65-6, à son père, 13 mars 1896), mais ce qui l’emporte dans ces lettres est son attachement à la physique moderne, celle des rayonnements et ce qu’elle révèle de la structure de la matière. Ceci est remarquable car la découverte par Wilhelm Röntgen (1845-1923) des rayons X ne date que de l’année 1895 (voir Röntgen 1895). Röntgen se voit attribuer le premier Prix Nobel de physique en 1901. La même année 1895, un autre physicien, Jean Perrin (1870-1942), commence à élucider les mécanismes de production des rayons X, et en 1896, il élucide leur nature[1]. En 1913, il publie un ouvrage de synthèse sur ces questions et quelques autres, intitulé Les Atomes (voir Perrin 1913), qui eut un retentissement mondial. Ce livre fut « dévoré » par Victor Segalen, selon sa propre expression dans la lettre de Tianjin (Tien-tsin) du 25 mai 1913 (C, I : 142, à ses parents). Aussi peut-on s’étonner que le développement foudroyant des applications des rayons X à la médecine, qui a explosé pendant la Grande Guerre, ne soit jamais mentionné dans les lettres de guerre de Segalen, sauf peut-être dans la remarque de la lettre du 11 mai 1915 concernant « la cave » de l’ambulance du bataillon : « un personnel très suffisant, un bon matériel, deux bons chevaux. » (C, II : 587, à Yvonne, c’est nous qui soulignons).

Victor Segalen (casquette) opérant à l’hôpital de Bordeaux (1901-1902)

Sorti premier du PCN à la fin de l’année (voir C, I : 68, note 1, à son père, mai 1896), et après deux ans de préparation au concours d’entrée à l’École de Santé Navale de Bordeaux, voici le jeune Victor se livrant avec enthousiasme (sauf épisodes dépressifs) à l’étude des multiples disciplines nécessaires à la formation d’un médecin, et qui plus est, d’un médecin de la marine, appelé à intervenir pendant de longs voyages sans escales, sans compter diverses missions de secours dans les colonies en cas d’épidémies ou de cataclysmes naturels et bien sûr d’épisodes d’actions armées. Dans la correspondance, on repère des allusions à l’anatomie, la physiologie, la pathologie (c’est bien le moins), ainsi qu’à la chirurgie qu’il a pratiquée en Polynésie, puis pendant la guerre — une célèbre photographie le montre en train d’opérer un patient à l’hôpital de Bordeaux — et, soupçonne-t-on, à l’obstétrique, qu’il a également pratiquée sur les chemins de ses explorations, en Polynésie par exemple (voir ibid. : 539, à Émile Mignard, 2 octobre 1903 ), et en Chine (voir ibid. : 994, à Yvonne, 17 septembre 1909).

En anatomie, il manifeste un intérêt particulier pour les organes des sens (voir ibid. : 88, à sa mère, 17 octobre 1898), ce qui annonce le sujet de sa future thèse, « L’observation médicale chez les écrivains naturalistes », soutenue en 1902 (voir OC, I : 11-60, Les Cliniciens ès Lettres). Il fait des heures de travail supplémentaires sur un des sujets qui le passionne, « dans le laboratoire de Mr. Sabrazès à faire du microscope ou de la photographie aux rayons X » (C, I : 90, à sa mère, 19 octobre 1898 ), ce qui est l’amorce de la radiologie. Il s’inscrit aussi à la Faculté des Sciences dans une licence de Sciences Naturelles, où il prévoit, dans la lettre du 2 novembre 1898, de prendre « probablement la Zoologie, la Chimie biologique et Médicale, et la Physique appliquée » (ibid. : 112, à ses parents), cours qu’il semble « savourer » comme le suggère ce passage : « j’ai pris un excellent apéritif ; un délicieux petit cours de chimie aux Sciences » (ibid. : 137, à sa mère, 16 janvier 1899). Il dépensera également une somme considérable pour acheter un livre de géologie, dont on voit la trace dans le relevé financier de la lettre du 29 janvier 1900 (voir ibid. : 248, à sa mère). Il prévoit en effet que « la géologie des colonies étant incomparablement moins avancée que leur zoologie, il est bien plus aisé, plus tard, d’y être original » (ibid. : 229, à sa mère, 16 novembre 1899). Cela lui servira en Polynésie et surtout en Chine.

L’élaboration de sa thèse, dont un chapitre conçu à l’origine et portant sur l’audition colorée a été publié au Mercure de France sous le titre Les Synesthésies et l’école symboliste (voir OC, I : 61-81), travaux qu’il commente peu dans ses lettres, lui fournit l’occasion, à propos des névroses des auteurs qu’il étudie ou celles qu’ils décrivent dans leurs écrits, de se familiariser avec les notions d’inconscient et de subconscient. Un des membres du jury est en effet Emmanuel Régis (1855-1918), précurseur en France des conceptions psychanalytiques proches de celles de Freud (voir C, I : 361, à ses parents, 10 janvier 1902, note 2). Gilles Manceron insiste sur l’influence que ces connaissances ont eue sur l’écriture de Segalen « [Segalen] adopte […] une forme d’écriture qui s‘adresse davantage à l’inconscient qu’à la conscience du lecteur et lui donne le sentiment d’accéder, au delà d’énigmes qu’il ne comprend pas, à un sens caché et diffus qu’il sent confusément » (1991 : 101). Mais on peut s’étonner de l’absence, parmi ses lectures « savantes », du livre de Claude Bernard (1803-1878), Introduction à l’étude de la médecine expérimentale (voir Bernard 1865), peut-être trop positiviste pour un lecteur assidu de Jules de Gaultier (1858-1942), dont l’idée fondamentale était la notion de « bovarysme », qui lui permet d’examiner les limites de la connaissance et les manières par lesquelles l’homme crée une image faussée et embellie, voire mensongère, de la réalité (voir Gaultier 1902).

La maîtrise technique

Incidemment, le goût de l’analyse approfondie, qui est la marque du philosophe et du savant, transparaît dans les rapports financiers exigés par sa mère pendant ses études. Par exemple, dans la lettre de Bordeaux du 24 avril 1899 (voir ibid. : 175, à sa mère), il fait mention de l’achat d’un ouvrage intitulé Sigurd, qui doit être le livret de l’opéra d’Ernest Reyer (1823-1909), mettant en scène des héros du panthéon germanique, achat couplé à celui d’un ouvrage de critique musicale portant sur l’opéra wagnérien, Le Drame musical d’Édouard Schuré (1841-1929), récemment réédité (voir Schuré 1875). Cette méthode de confrontation des connaissances imprègnera toutes ses activités.

Dans un autre registre, tout aussi révélateur d’un esprit scientifique, Segalen garde toute sa vie l’habitude, contractée dès sa jeunesse sous la contrainte de sa mère, de tenir le compte de ses dépenses. C’est avec cette exigence qu’il précisera le financement de ses expéditions, comme l’attestent, à propos de l’organisation de sa seconde expédition en Chine, les lettres de septembre-octobre 1913 (voir C, II : 206-270), où sont impliqués l’Institut, le Ministère de l’éducation, la bibliothèque Doucet. La lettre à Jacques Doucet (1853-1929) du 15 septembre 1913 commence ainsi : « Je me permets de vous exposer ainsi les bases sur lesquelles je pourrais contribuer à l’enrichissement de votre belle bibliothèque, durant la mission archéologique dont vient de me charger l’Institut. » (ibid. : 230) ; la lettre prend ensuite toutes les caractéristiques d’une lettre d’affaires, chiffres à l’appui. Mais Segalen sait aussi valoriser ses connaissances techniques, qui sont nombreuses, variées et en constante amélioration. Nous allons en évoquer quelques-unes, très présentes dans l’expression épistolaire.

Nous mentionnons d’abord le paquetage, le choix et l’emballage des objets à transporter ou à conserver. Cela relève de l’art des marins : le médecin de Marine doit savoir de quels médicaments et de quels outils de chirurgien il aura potentiellement besoin quand il embarque pour des voyages au long cours, et il doit aussi prévoir leur protection pendant le transport. Ce talent a servi à Segalen pour embarquer, à destination de la France, les objets qu’il a achetées à titre privé, sur ses gains comme médecin libéral à Papeete, lors de la vente des biens de Paul Gauguin en 1903 (C, I : 539, 2 octobre 1903, Émile Mignard, et 531, à ses parents, 27 août 1903). Ce qui est proprement admirable est le soin avec lequel il stocke ses livres et documents et par-dessus tout ses écrits : journaux de voyages, plan de projets d’écritures, versions différentes de ses textes. On lit par exemple dans la lettre à Yvonne de Xi’an (Si-ngan-fou) du 3 octobre 1909 : « N’oublie pas de m’apporter mes notes, dans la boîte carrée, en bois et les lettres d’amis. Y joindre mes deux cahiers de notes bruns (Tahiti et retour Durance)… » (ibid. : 1016, 27 août 1903). C’est grâce à ce soin quasi maniaque qui est néanmoins une règle pour tout scientifique qu’après sa mort ont pu être publiés, tels quels ou complétés, les livres, articles ou autres documents que sa maladie et son décès lui avaient fait abandonner.

Au soin porté aux futures œuvres à publier se rattachent les activités d’« éditeur » de Segalen. S’il s’est occupé personnellement et à ses frais de la première édition de Stèles, réservée à des amis et à des bibliophiles éclairés, pour l’édition Crès il utilise ses connaissances en matière d’ouvrages orientaux (papier, style de pliage, style de couverture) pour créer une collection dite « Coréenne » dont il est le directeur, comme l’attestent plusieurs lettres : celle du 16 novembre 1914, par exemple, mentionne, outre Stèles (deuxième édition), Connaissance de l’Est de Claudel et Aladdin (voir OC, II : 526, à Georges Crès). La collection sera interrompue à la suite de la mort de Segalen.

Dans la maitrise de ces « petites » techniques, parfois à visée financière, très présentes dans la correspondance, est l’aventure avec René Quinton (1866-1925). Ce naturaliste, physiologiste et biologiste français autodidacte, élabora une théorie sur l’origine et la nature marine des organismes vivants, mais il est surtout connu – et c’est ce qui explique sa présence dans la correspondance de Segalen — pour avoir breveté un « Sérum Marin », de l’eau de mer purifiée et traitée de façon à respecter ou accentuer ses propriétés. Ce sérum est censé avoir un effet revitalisant et même curatif pour certaines affections. Victor Segalen en prenait depuis sa plus tendre enfance au début pour lutter contre sa fragilité juvénile (voir OC, I : 83-90, Essai sur soi-même), puis à certaines occasions de faiblesse ou de maladie, mentionnées dans ses lettres. Dans sa lettre à Hélène Hilpert du 30 décembre 1918, quelques mois avant sa mort, il signale : « J’ai commencé il y a deux jours une cure énergique de plasma Quinton » (C, II : 1209). Celui-ci est toujours en usage et en vente sous différentes marques, à l’exception des ampoules injectables. Segalen avait eu l’idée d’introduire le sérum dans la bonne société chinoise. Le projet échoua mais on trouve dans la correspondance quarante-deux occurrences du nom de Quinton à propos du sérum, entre juin 1909 et mai 1913. À celles-ci s’ajoutent quinze lettres de guerre, Quinton ayant servi au front où il « commande l’artillerie lourde » (ibid. : 596, à Jules de Gaultier, 17 mai 1915) et où il a rencontré Segalen à plusieurs reprises.

Une autre technique que Segalen a intensément pratiquée est la photographie « civile ». Dans la lettre à son ami Mignard du 14 octobre 1895, il écrit : « Mon appareil d’agrandissement est terminé et fonctionne parfaitement. J’ai agrandi l’excellent cliché que tu avais si magistralement exécuté… Le résultat est superbe » (C, I : 56). À 17 ans, il avait manifestement déjà une bonne maîtrise de l’ensemble des techniques de la photographie, puisqu’il sait prendre les clichés (sur plaques de verre, à cette époque) les développer et les agrandir sur un agrandisseur, c’est-à-dire un instrument d’optique, construit de ses mains. Il s’appuiera par la suite sur cette maîtrise pour constituer les documents photographiques de ses expéditions, comme complément aux dessins. Il est, à cet égard, un des premiers utilisateurs des films souples inventés par John Carbutt (1832-1905) en 1888 et commercialisés aux États-Unis en 1889 par George Eatsman dans sa société nommée (Eastman)-Kodak, avec les « appareils photographiques » (camera en anglais) correspondants (Nadar fut leur diffuseur en France) . Segalen a utilisé une telle camera, « qui est un merveilleux appareil », appartenant à Jean Lartigue lors de sa deuxième expédition en Chine (voir C, II : 385, à Yvonne, 9 avril 1914). Mais il est aussi fidèle aux appareils et plaques qui permettent des clichés très larges (24 x 30 cm), que l’on utilisait avant l’invention des objectifs grand angle et la technique du Vérascope des clichés en trois dimensions (voir ibid.).

La méthode scientifique

Toutes ces techniques sont mises aux services d’objectifs médicaux, archéologiques ou littéraires, domaines qui, chacun, requiert une méthode. Dans le domaine médical, Segalen se montre soucieux de mettre au point une méthode lorsqu’il évoque par exemple l’organisation du cordon sanitaire contre l’épidémie de peste qu’il est censé juguler à la frontière de la Chine et de la Mandchourie essentiellement dans les lettres de février 1911 (voir C, I : 1156-1204, 1er-26 février 1911).

Dans le domaine de l’archéologie en Chine, Segalen hérite de la méthode d’Édouard Chavannes (1865-1918), sinologue éminent ayant porté en France la sinologie au niveau reconnu des sciences humaines, dont il avait suivi les cours au Collège de France en 1908 et 1909, et dont il est le disciple : il reste toujours en contact avec lui. Il obtient son soutien pour sa mission archéologique de 1914 et la Correspondance compte vingt-trois lettres qui lui sont adressées, entre octobre 1913 et octobre 1917, dont une dizaine de « lettres-rapports ». C’est dans l’une d’entre elles qu’est relatée la découverte du cheval du tombeau de Huo Qubing (Houo K’iu-ping, voir C, II : 339-343,6 mars 1914). Victor Segalen explicite très clairement dans sa correspondance sa propre méthode archéologique, proche de celle de son maître. Dans une lettre à Henri Cordier, contenant une demande auprès du secrétaire perpétuel de l’Académie des Inscriptions et Belles, il écrit :

 [La] méthode consiste à dépouiller par avance tous les textes des chroniques provinciales afférant aux itinéraires probables ; à les contrôler par les Annales ou les recueils d’archéologie indigène ; à interpréter ensuite les renseignements ainsi fournis ; à conduire enfin l’enquête sur le terrain avec l’aide — toujours bienveillante — des autorités locales. Bénéficiant de l’expérience acquise, [j’essaie] quelques fouilles discrètes. Enfin j’espère, au moyen de main-d’œuvre locale … » (Ibid. : 766, 16 décembre 1916).

Philippe Postel a longuement analysé l’influence de Chavannes sur la méthode archéologique de Segalen dans le domaine de la statuaire et ses conséquences sur l’écriture poétique qui a suivi (voir Postel 2001 : 33-6).

La science au service de la création littéraire

Ce souci de « méthode », si fructueuse dans la recherche archéologique, a-t-il donc quelque chose à voir avec l’approche conduisant à l’écriture littéraire ou la composition de poèmes ?

De fait, souci de méthode et approche littéraire s’interpénètrent intimement dans l’élaboration de l’œuvre, ainsi que l’émotion éprouvée lors du contact sensible. L’avidité de Victor à retranscrire le drame de l’acculturation du peuple maori, qu’il observe quasiment « cliniquement », l’avait déjà conduit à écrire un roman dans lequel la restitution de la langue joue un rôle majeur. En réalité, le roman est aussi alimenté par des éléments de la religion locale, puisés dans des livres comme le précise par exemple la lettre à Mignard du 24 avril 1903 (voir C, I : 503), et enrichis par des observations de terrain dont toutes les lettres de cette époque témoignent.

. Quand une attitude scientifique imprègne la personnalité du poète, il n’est pas surprenant d’en trouver une marque dans ses œuvres, elle est présente dans ses souvenirs et elle influe sur l’expression de sa sensibilité. Il est certes moins habituel que l’on relève des données « scientifiques » du moins au sens large, dans des poèmes, mais c’est bien en référence à la science que s’explique le « cadre chinois » des Stèles, la composition et la présentation du livre, si exotiques dans la forme alors que le fond, sous la couverture « archéologique » de la stèle, est si imprégné de l’expression de soi qu’une préface explicative a paru nécessaire au poète. Il n’empêche que les éditions savantes plus ou moins récentes de ce recueil, comme celles d’Henry Bouillier (1982) ou de Christian Doumet (1999), ont dû rassembler une grande quantité d’éléments d’origines différentes pour préciser l’origine et la signification des différents poèmes. Nous allons nous contenter de commenter l’un d’entre eux, pour essayer de restituer l’empreinte savante, puis nous commenterons l’une des Peintures.

Cité violette interdite[2], « composée sur la muraille », d’après la lettre à Yvonne du 27 juillet 1911 (ibid. : 1235) peut se lire comme une agréable évocation touristique, mais le poème repose en fait sur des éléments savants de différentes origines et se termine sur un aveu caché. Depuis le mur de la Cité, Segalen fixe la vision « matérielle », sensible, qu’il en a en faisant appel à ce que l’on pourrait appeler une technique photographique de mise au point progressive ainsi qu’à ses connaissances littéraires et historiques : nom chinois de la ville, traduction de ce nom, évocation du climat, symbolique du centre et de l’Empereur (qui est aussi une figure du poète), caractérisé par la crainte de sa propre destruction (on trouve mention de cela dans beaucoup de chroniques). Vient ensuite une évocation de sa rencontre anonyme avec son amante, vite condamnée par mesure de précaution, au cas où elle le reconnaîtrait, ce qui menacerait la vie dudit Empereur ; ce thème, issu des Chroniques est repérable dans d’autres œuvres de Victor, par exemple dans Le Fils du Ciel. L’apparition de l’empereur dans le poème ainsi que sa tragique relation amoureuse peuvent aussi se comprendre comme l’irruption dans le texte de l’imagination et du rêve, après un début s’appuyant sur certains éléments concrets. Mais cette conclusion est de fait un aveu sur la psychologie profonde du poète, dont le poème est la métaphore : en réalité l’angoisse de Segalen devant la femme, comme l’analyse de façon plus large Laurence Cachot (voir 1999 : 45-74) et comme cela est mentionné par les auteurs de tous les ouvrages biographiques ou de synthèse sur Victor Segalen, à commencer par celui d’Henry Bouillier (voir 1986 : 102, 268, 294) ou celui de Gilles Manceron (voir 1991 : 101). Le poète en était tout à fait conscient comme le révèlent les lettres de mai 1905 au cours de ses fiançailles (voir ibid. : 639-44).

Notre second exemple, qui fonctionne différemment, est rattaché à la redécouverte (occidentale) du maintenant mondialement célèbre tombeau de l’empereur Qin Shihuangdi (T’sin Che-houang-ti). Titré simplement Tombeau de T’sin, le poème figure dans les Peintures dynastiques (voir OC, II : 222-4). Les trois premières lignes décrivent en termes précis le tumulus tel que l’a observé et photographié Segalen. Le reste du poème évoque l’intérieur du tombeau et la vie de l’empereur d’après les textes chinois qui, à deux endroits, sont cités littéralement. Il semble qu’ici le poète ait essayé de condenser en un texte sobre, avec quelques traces de mystère et d’épopée, la profonde émotion d’archéologue, d’historien et d’esthète qui l’a saisi lors de la découverte. La longue lettre à Yvonne du 16 février 1914, de Lintong (Lin-t’ong-hien) témoigne de cette émotion et constitue en outre une lumineuse illustration de la « méthode archéologique » pratiquée par Segalen. À la recherche du tombeau sur la base des textes et des cartes, il interroge des paysans, dont l’un « prononça le nom de Tsin Che Houang. […] Au bout de cinq li […], nous avons vu : la grande chaîne violette du Li-chan […] ; et, au pied de la montagne, une autre montagne, isolée […] et d’une forme si régulière, si voulue […], répondant merveilleusement aux textes connus. […] [Alors] les laboureurs ont d’eux-mêmes répondu “Tsin Che Houang” » (C, II : 310).

Nous terminerons en faisant quelques remarques sur la conception par Segalen de l’exotisme telle qu’elle apparaît dans la Correspondance. Cette conception est certes liée à un désir d’un approfondissement personnel à partir d’une connaissance intime des autres, qu’il entend « peindre en eux-mêmes, et du dedans en dehors » (C, I : 660), comme il le formule dans une lettre à George-Daniel de Monfreid du 10 avril 1906, en référence aux Tahitiens. Mais cette démarche s’appuie indubitablement sur des éléments du réel aussi sûrs que possible, on pourrait dire « aussi scientifiques » que possible. Ces éléments constituent alors une trame sur laquelle s’épanouissent la sensibilité, l’imagination et la poésie. Ainsi, Les Immémoriaux, témoins précoces de cette écriture, livrent le sentiment de Segalen par la bouche d’un des personnages, en s’appuyant sur des observations et des émotions éclairées par des lectures. Et c’est pourquoi, dans sa correspondance, Segalen n’a pas de mots assez durs pour l’exotisme de Loti, qui ne s’élabore par à partir de cette trame. Dans la lettre à Debussy du 30 janvier 1912, Segalen déclare, en parlant de « l’Empereur, Fils du Ciel » : « Loti en dira le roman rose ; j’essaie d’en écrire les Annales » (ibid. : 1259). Dans la lettre à Yturbide du 1er avril 1913, il parle férocement « du pittoresque confit, rôti, salé, sucré, dont les tranches toutes prêtes s’emportent et, indifféremment, dessalées, font la gélatine Loti […] » (C, II : 121). De même s’il admire la richesse poétique de Claudel, il regrette sa superficialité, qui s’arrête à la compréhension du paysage des côtes : si Claudel a mis sa marque sur la Chine, une certaine Chine, […] il ne semble pas que cette Chine ait mis sa griffe sur Claudel » (ibid.). Mais on constate par ailleurs que son exigence de la prise en compte du rêve et de la sensibilité personnelle sur fond de « réel », lui fait prévoir, après la publication rigoureusement scientifique de ses découvertes archéologiques, des publications portant sur ces mêmes découvertes mais destinées aux esthètes ou aux amoureux d’histoire et d’art, où la sensibilité personnelle, l’enthousiasme du beau et du « divers » se tailleraient une large place, comme on le voit par exemple dans la lettre du 6 avril 1917 : « Mon histoire de la sculpture chinoise se précise. […] J’entends en faire un Livre affranchi de tout ce qui pèsera sur nos publications sinologiques. […] Écrit avec ferveur […]. Écrit avec style. » (Ibid. : 832, à Yvonne).

Avec une certaine malice, étant donné la façon dont Segalen s’en prend dans ses lettres à certains aspects des religions établies, et en guise de conclusion, nous dirons que la correspondance de Segalen, de façon encore plus lisible que ses œuvres plus « rédigées », permet de percevoir l’homme qu’il est devenu, à partir d’une jeunesse très contrainte par sa famille, mais aussi nourrie par des études diversifiées dès le collège, et de nombreuses expériences vécues. C’est un homme de culture porté par la révolution scientifique en train de s’accomplir, prompt à s’appuyer sur une démarche proprement scientifique pour élaborer son œuvre littéraire et poétique. Son souci de l’exactitude dans le processus de création le situe bien dans les années à cheval sur les XIXe et XXe siècles. Original, Segalen l’a été considéré de son temps, étrangement moderne, à nos yeux, apparaît-il maintenant.

 

 

  • Bibliographie

Bernard 1865 : Claude Bernard, Introduction à l’étude de la médecine expérimentale, Paris, Charles Delagrave, 1965 [rééd. : Paris, Livre de Poche, 2008].

Bouillier 1986 : Henry Bouillier, Victor Segalen, Paris, Mercure de France, 1986.

C : Segalen, Victor, Correspondance, Paris, Fayard, présentée par Henry Bouillier, texte établi et annoté par Annie Joly-Segalen, Dominique Lelong et Philippe Postel, 3 tomes, 2004.

Cachot 1999 : Laurence Cachot, La Femme et son image dans l’œuvre de Victor Segalen, Besançon, Presses Universitaires de Franche-Comté, 1999.

Chavannes 1910 : Édouard Chavannes, Le T’ai chan : essai de monographie d’un culte chinois – Appendice : Le dieu du sol dans la chine antique, Paris, Ernest Leroux, 1910.

Gaultier 1902 : Jules de Gaultier, Le Bovarysme, Paris, Mercure de France, 1902.

Gontard 1990 : Marc Gontard, Victor Segalen. Une esthétique de la différence, Paris, L’Harmattan, 1990.

Manceron 1991 : Gilles Manceron, Segalen, Paris, J.C. Lattès, Paris, 1991.

OC : Victor Segalen, Œuvres Complètes, Paris, Robert Laffont, « Bouquins », 2 tomes, 1995.

Perrin 1913 : Jean Perrin, Les Atomes, Paris, Librairie Félix Alcan, Paris, 1913 [diverses rééditions dont Flammarion, « Champs », édition de Pierre-Gilles de Gennes 2014].

Postel 2001 : Philippe Postel, Victor Segalen et la statuaire chinoise. Archéologie et poétique, Paris, Honoré Champion, « Bibliothèque de littérature générale et comparée », 2001.

Röntgen (1845-1923) : Wilhelm Conrad Röntgen, « Über eine neue Art von Strahlen », Sitzungs-berichten der Physikalisch-Medizinischen Gesellschaft zu Würzburg, 28. Dezember 1895 (« Sur une nouvelle sorte de rayons », Comptes rendus des réunions de la Société physico-médicale de Würzburg, 28 décembre 1895), p. 132-41.

Schuré 1875 : Édouard Schuré, Le Drame musical, Paris, 1875 [rééd. : Paris, Hachette-BNF, 2018].

Segalen 1982 : Stèles, édition d’Henri Bouillier, Paris, Mercure de France, 1982.

Segalen 1999 : Stèles, édition de Christian Doumet, Paris, Le Livre de Poche, 1999.

  • Contributeur

Après un début de carrière d’enseignante-chercheuse à Montpellier, Mireille Privat (née en 1943) a exercé comme professeure des universités à l’UFR des Sciences et Techniques de l’Université de Bretagne-Occidentale à Brest, en chimie-physique (1991-2010). Après une reprise d’études en Lettres Modernes, elle soutient en 2015 un master sur l’œuvre d’Yves Bonnefoy. Dans le domaine littéraire, elle a publié des poèmes ainsi que divers articles.

  • Bibliographie de l’auteur

« Victor Segalen en perspectives, introduction à l’œuvre poétique », Friches, p. 27-35, 2019.

[1] Issus du choc des rayons cathodiques sur une cible adaptée, ils se comportent comme de la lumière ultra-violette de très courte longueur d’onde, ce qui leur permet, en médecine, de traverser les tissus mous alors que des tissus denses, comme les os, les arrêtent. Leur création au laboratoire est simple, des équipements semblables ont figuré dans des baraques foraines où les curieux venaient « voir » les os de leurs mains. Il a fallu l’apparition de graves lésions et des décès chez les manipulateurs de ces équipements pour que les effets néfastes des rayons X sur les êtres vivants soient reconnus et minorés.

[2] Ce poème sert de référence à Marc Gontard dans son ouvrage Victor Segalen une esthétique de la différence comme révélateur du chercheur de formes nouvelles de la figure de « l’être absent » (voir Gontard 1990).

Catégories
article dans Cahiers Segalen

Guochuan Zhang, La Chine dans la Correspondance de Victor Segalen : une image pleine de contradictions

Cahiers Victor Segalen, n° 4, Traces alternées de Victor Segalen. Une exploration de sa correspondance (1893-1919)

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La Chine dans la Correspondance de Victor Segalen : une image pleine de contradictions

Guochuan Zhang

  • Résumé

De nombreuses œuvres de Victor Segalen sont inspirées par ses voyages en Chine. À partir des Lettres de Chine, qui retracent son premier voyage effectué de 1909 à 1910 au cœur du plus vieil empire, nous nous interrogeons sur les contradictions qui renouvellent chez cet épistolier sa représentation de la Chine. La « méconnaissance » segalénienne de la Chine engendre paradoxalement des créations originales ; apprenant méticuleux de la langue classique chinoise, Segalen ne tente jamais d’en faire sa langue de création ; il consacre sa vie aux recherches en sachant qu’il aboutira à une « incompréhensibilité éternelle du Divers ». Son image de ce pays, marquée par le confucianisme et le taoïsme, est une image pleine de contrastes.

  • Abstract

China in Victor Segalen’s Correspondence: An Image Full of Contradictions

Many of Victor Segalen’s works were inspired by his journeys in China. Basing our study on the Letters from China, which depict his first journey, from 1909 to 1910, in the heart of the old empire, we wonder about the contradictions which renew his image of China. His ‘ignorance’ of China paradoxically generates a lot of original creations; he is a meticulous learner of the classical Chinese language, but he never tried to use it as his creative language; he devoted his life to research and nevertheless condemned himself in advance to an impasse, due to his conception of the “eternal incomprehensibility” of the “Divers”. His image of China, marked by Confucianism and Taoism, is an image full of contrasts.

  • Pour citer l’article

Zhang, Guochuan, « La Chine dans la Correspondance de Victor Segalen : une image pleine de contradictions », dans Guermès, Sophie et Postel, Philippe, Cahiers Victor Segalen, n° 4 : Traces alternées de Victor Segalen : une exploration de sa correspondance (1993-1919), 2021, page [En ligne], https://www.victorsegalen.org (jour, mois, année de la consultation par l’usager).

 

La Chine dans la Correspondance de Victor Segalen : une image pleine de contradictions

Guochuan Zhang

La vie et l’œuvre de Victor Segalen (1878-1919) semblent présenter une continuelle contradiction. Quand il mourut en 1919, à l’âge de 41 ans, seules trois de ses œuvres, Les Immémoriaux, Stèles et Peintures, avaient été publiées. Elles n’ont d’ailleurs pas connu à l’époque une grande diffusion. Ceci contraste avec son indéniable succès en Chine aujourd’hui, dû non seulement à la valeur de ses productions littéraires, mais aussi à son image de « sinophile » savant. Plusieurs de ses ouvrages ont été traduits en chinois, comme René Leys en 1991, Stèles en 1993, Récit de la mission archéologique dans la Chine occidentale en 2004, Lettres de Chine en 2010, mais aussi les Essais sur la poésie et la peinture en 2010, Peintures et l’Essai sur l’exotisme en 2010[1] . Enfin, de nombreux ouvrages d’inspiration segalénienne ont été écrits, notamment celui de Pang Pei (1966-) intitulé Lettres de Chine de Segalen[2] (2015), ainsi que celui de François Cheng (1929-), intitulé L’Un vers l’autre, en voyage avec Victor Segalen (2008).

Segalen a effectué son premier voyage en Chine entre avril 1909 et février 1910. La correspondance avec sa femme Yvonne durant cette période a été publiée en 1967 sous le titre de Lettres de Chine. À partir de ces lettres, nous nous interrogerons sur les contradictions que révèle chez cet épistolier sa vision de la Chine. Afin d’examiner la façon dont Segalen a composé une image de la Chine par ses écrits, nous analyserons en premier lieu la contradiction entre sa « méconnaissance » de la Chine et la valeur de ses créations originales. Ensuite, nous examinerons la divergence entre sa passion pour le chinois et la langue dans laquelle il a choisi d’écrire. Cela nous conduira à une réflexion sur la mission que Segalen confie à son écriture. Enfin, nous dégagerons sa vision de la Chine sous la double influence du confucianisme et du taoïsme.

 

Abordons en premier lieu la double « méconnaissance » segalénienne de la Chine qui marque sa première équipée au cœur du plus vieil empire : celle de la réalité sociale et celle des textes classiques. Dans les lettres portant sur le voyage à Shanghaï, nous remarquons que Segalen vouait une grande admiration à la peinture, la calligraphie, la sculpture et l’architecture chinoises. En revanche, il n’a presque jamais abordé d’autres aspects de la Chine, en particulier l’environnement social ou le peuple chinois.

Si l’on compare Segalen avec le missionnaire écossais Robert Morrison (1782-1834), dont le récit de voyage (Morrison 1819) est caractérisé par sa richesse en matière d’expérience humaine, on ne peut que constater que l’écrivain français était paradoxalement isolé des hommes. Ne fréquentant ni lettrés ni artistes, il n’a pas cherché à rencontrer des maîtres chinois qui eussent pu l’initier à leur culture. Les Chinois dans ses écrits sont souvent représentés d’après son imaginaire, notamment l’Empereur au destin dramatique Guangxu [Kouang-Siu], qui n’est qu’une victime prédestinée entre le Ciel et le peuple chinois, mais aussi le représentant parfait du haut fonctionnaire, Yuan Shikai [Yuan Che-K’ai], qui incarne pour lui l’« invariable Milieu » confucéen, car il dispose de la sagesse chinoise lui permettant d’équilibrer le pouvoir et l’ambition. Ces récits reflètent la Chine de Segalen, un pays entre le réel et l’imaginaire[3]. Par ailleurs, nous sentons dans ses écrits un manque de contact, de communication avec le peuple chinois. Les rares Chinois ordinaires qui apparaissent sous sa plume et qui, d’ailleurs, s’expriment rarement, ne sont que des traducteurs ou de vieux maîtres enseignant le chinois. En revanche, il a rencontré durant ses séjours en Chine de nombreux Occidentaux : diplomates, médecins, missionnaires, hommes d’affaires et écrivains tels que son compagnon de voyage Augusto Gilbert de Voisins ou bien le consul Paul Claudel. « Ensemble ils ne cessaient de parler de la Chine et de porter des jugements sur elle ; ceux-ci les renvoyaient à l’image qu’ils se faisaient d’eux-mêmes » (Cheng 2008 : 19). D’ailleurs, durant son séjour à Pékin, il a fréquenté un jeune Français qui lui servait de professeur de chinois et lui faisait des confidences : cette rencontre lui a inspiré son roman René Leys (1922). Le contenu des lettres adressées à Yvonne confirme son indifférence vis-à-vis de la réalité sociale : à cet égard, les descriptions de « [s]a Capitale » (LC : 60), Pékin, ne portent guère que sur l’architecture.

Cette indifférence est due à l’objectif d’écriture de Segalen, amoureux d’une Chine métaphorique, personnelle et livresque. Juste avant son premier voyage en Chine en 1909, Segalen a décrit sa conception de la « beauté de la passe de l’Est » à sa femme : « Comme un beau fruit mûr dont on palpe amoureusement les contours, notre marche lente mais certaine entoure d’un sillage distant la globuleuse Chine dont je vais si goulûment presser le jus ! » (LC : 42). Pour lui, la Chine n’est qu’un objet qui attend d’être observé.

Outre son indifférence vis-à-vis de la réalité sociale du peuple chinois, nous pouvons relever chez Segalen une trahison parfois audacieuse des classiques chinois. Dans sa préface de Stèles dans les Œuvres complètes chez Robert Laffont, Henry Bouillier a d’ailleurs constaté que Segalen « s’est inspiré des textes sans cesser de les trahir […]. Ils n’ont été pour lui que les négatifs du poème, des clichés sans image que la grâce poétique développait le temps d’un éclair » (OC, II : 29). Cette trahison a également été relevée par Qian Linsen et Liu Xiaorong. Ces deux chercheurs chinois signalent, dans les épigraphes du recueil intitulé Stèles, quelques imitations des classiques chinois qui pourraient laisser les lecteurs chinois perplexes. Ainsi, le poème intitulé « Pour lui complaire » est précédé d’une épigraphe : 撕绸倒血, littéralement « déchirer la soie, répandre le sang » ; ces quatre caractères inspirent directement ce poème qui retrace son amour pour celle qui aime à déchirer la soie :

Pour lui complaire, je lui donnerai cent pieds de tissu sonore. Mais ce cri n’est plus assez neuf.

[…] Pour lui complaire, je tendrai mon âme usée : déchirée, elle crissera sous ses doigts.

[…] Un sourire, sur moi, alors, se penchera. (OC[4], II : 74)

Concernant l’expression sī chóu (撕绸), « déchirer la soie », inconnue des livres chinois, il s’agit probablement d’une création de Segalen, forgée à partir d’une autre expression, lexicalisée : liè bó (裂帛), signifiant « [comme] une soie que l’on déchire », et qui est fréquemment utilisée, par extension métonymique, pour désigner les « livres anciens[5] » copiés sur de la soie. Segalen a probablement pensé que liè (裂) est ici un synonyme de (撕), et (帛), un synonyme de chóu (绸). Pourtant, un mot chinois relève souvent de plusieurs catégories grammaticales. Segalen prend pour un verbe ce qui, dans l’expression lexicalisée liè bó (裂帛), doit être considéré comme un nom : lié (裂) est en effet compris comme un nom qui signifie une « pièce de soie ». Ainsi, les deux chercheurs chinois considèrent cette épigraphe comme une erreur de Segalen. Pourtant, il est indéniable que de cette « erreur » est né un poème infiniment émouvant (voir Qian 1996 : 59).

Certes, Segalen est un grand lecteur des classiques chinois, mais il lui arrive de mal interpréter certaines formules. De cette « méconnaissance » sont nées des créations originales. En effet, à l’instar de Marco Polo, Segalen semble avoir « mal compris » Pékin, mais tous deux ont contribué à rendre Pékin plus intrigante et mystérieuse aux yeux des lecteurs occidentaux. De plus, la célèbre métaphore que Segalen a formulée dans sa lettre à Henry Manceron du 23 septembre 1911, lorsqu’il évoque « le transfert de l’empire de Chine à l’empire de soi-même » (C, I : 1244), explicite cet éloignement volontaire de la réalité. Dans la première stèle du recueil, intitulée « Sans marque de règne », Segalen répète que ses écrits sont placés dans une « ère unique, sans date et sans fin, aux caractères indicibles, que tout homme instaure en lui-même et salue, à l’aube où il devient Sage et Régent du trône de son cœur » (OC, II : 40).

 

En tant qu’écrivain, Segalen a lié intiment sa carrière littéraire à la Chine où il a passé un sixième de sa vie. Nombreuses sont ses œuvres qui ont été inspirées par ses séjours et ses voyages en Chine : Briques et tuiles, Équipée, Stèles, Le Fils du ciel ou René Leys,. En feuilletant ses manuscrits, nous remarquons que ses annotations font régulièrement référence aux classiques chinois, ainsi qu’à l’histoire de la Chine. Les réinterprétations des mythes, des légendes, des faits historiques et des rites chinois dans Stèles sont exceptionnellement riches. De plus, les cinq parties qui composent ce recueil — Stèles face au Midi, Stèles face au Nord, Stèles orientées, Stèles occidentées, et Stèles du milieu — font référence aux « cinq agents » ( xíng五行), une des bases de la cosmologie chinoise. D’ailleurs, les soixante-quatre poèmes de ce recueil font écho aux soixante-quatre hexagrammes du Yi jing, « système qu’il [Segalen] connaît bien et qui figure spatialement l’évolution qualitative du Temps » (Cheng 1992, 150). En outre, pour François Cheng, dans l’édition originale des Stèles faite d’un long rouleau de papier plié en accordéon, la pliure constitue « un vide qui rompt rythmiquement la chaîne linéaire ». (Cheng 2008 : 52-53).

Outre ses connaissances des classiques écrits en langue chinoise, Segalen a entrepris d’apprendre le chinois. En mai 1908, il a suivi des cours de chinois à l’École des langues orientales à Paris et au Collège de France sous la houlette du professeur Édouard Chavannes. Plus tard, sur les conseils du sinologue Arnold Vissière, il a continué son cursus à Brest. Son intention première d’apprendre le chinois était motivée par le projet de rédaction d’un recueil de proses exotiques, d’un exotisme originel, « dépouillé de tous ses oripeaux, […] [débarrassé] de tous ceux qui les employèrent avec une faconde niaise » (OC, Essai sur l’exotisme : I, 749, 11 décembre 1908). Ses études se sont poursuivies après son arrivée à Pékin en 1909 : « À 8h30, exact, cérémonieux et poli, arrive le vieux lettré qui, 2 h 30 durant, me fait parler, lire, écrire, traduire, converser, réfléchir en chinois, le tout avec une patience admirable, et — à ma grande surprise — avec une vraie science de l’enseignement » (C, I : 900, à Yvonne, 24 juin 1909). À cet apprentissage systématique s’ajoutait la lecture des classiques chinois. Ainsi a-t-il acquis un niveau linguistique inégalé parmi les écrivains de son époque qui s’intéressaient à la Chine.

Pourtant, Segalen n’a jamais essayé d’en faire sa langue de création. Ce choix est dû tout d’abord à ses compétences linguistiques car le niveau requis pour être capable de faire des recherches dans une langue n’égale pas, et de loin, celui qu’exige une création littéraire dans cette langue. Comme François Cheng l’a confirmé au sujet de la langue, « force nous est de constater, avec stupéfaction, qu’il n’y a pas de système constitué plus étanche, dressant des barrières aussi sévèrement gardées, difficilement franchissables aux yeux de quelqu’un qui n’a pas la chance de “naître dedans” » (Cheng 2010, 9).

Adopter une langue, c’est penser dans cette langue et donc accepter ses valeurs. Si Segalen n’a pas opté pour la langue chinoise dans sa création littéraire, c’était lié également à l’objectif de son séjour en Chine. Dans une lettre adressée à Claude Debussy, Segalen a confirmé qu’il n’était venu ici que pour chercher « une vision de la Chine » (C, I : 1148, 6 janvier 1911). En outre, le choix d’une langue d’écriture contre une autre renvoie parfois à une hiérarchie implicite entre les deux cultures liées aux deux langues concernées. Lorsque Segalen est arrivé en Chine en 1909, la situation politique chinoise était des plus fragiles. La dynastie régnante, qui sera renversée deux ans plus tard par les révolutionnaires, était profondément déstabilisée par l’invasion des puissances européennes et par le mouvement de modernisation à l’occidentale. Segalen assiste à la fin d’un empire qui avait laissé derrière lui sa gloire et à la naissance d’une Chine nouvelle mais encore faible. Venu d’une culture puissante, Segalen ne ressentait pas l’exigence de s’adapter à une culture déclinante. Sa passion pour la Chine, plus précisément pour l’ancien empire, l’a poussé à effectuer ses recherches dans les classiques, la réalité de l’époque lui étant indifférente. Ainsi, même si ses épigraphes chinoises dans Stèles renvoient à l’histoire ainsi qu’aux classiques de la Chine, Segalen est resté un écrivain francophone.

 

Bien que Segalen n’ait pas adopté la langue chinoise, c’est bien en construisant une image de la Chine qu’il élabore sa propre écriture. Contre les « impressions de voyage », il a essayé de restituer une Chine authentique : « Il me faut savoir outre ce qu’apporte le pays, ce que le pays pense. » (LC : 34). Mais cette haute ambition entre parfois en conflit avec ce qui peut transparaître dans certains de ses écrits, comme dans la Correspondance, où il évoque par moments une certaine fascination pour le pittoresque, dont il critique pourtant par ailleurs les facilités. Segalen lui-même ne nie pas cette contradiction dans ses écrits. Dans les premières pages d’Équipée, il écrit : « J’ai toujours tenu pour suspects ou illusoires des récits de ce genre : récits d’aventures, feuilles de route, racontars », mais ajoute : « C’est pourtant un récit de ce genre, récit de voyage et d’aventure que ce livre propose dans ses pages mesurées comme des étapes » (OC, II : 265). Dans les lettres adressées à Yvonne, il exprime souvent son envie de se procurer des souvenirs qui valent « la peine d’être expédiés » : « Je te promets à ton arrivée ici, à la fois les jolies récoltes, et aussi, de recueillir à nous deux, très lentement et très sûrement de fort belles choses diverses » (C, I : 932, 22 juillet 1909). Ces écrits nous révèlent un autre aspect de Segalen : un voyageur qui note ses « impressions » premières et ses émotions.

Page extraite du manuscrit d’Équipée.

 

À la recherche du Divers, Segalen refuse toute occidentalisation des villes chinoises. Observons un extrait d’une de ses lettres où il rejette tout ce qui en Asie lui rappelle l’Europe. :

J’ai reçu cette après-midi la visite d’une jeune Mandchoue, qui, accompagnée d son mari, interprète chinois, est venue chez moi avec un exotisme interloquant. Coiffure édifiée des heures durant, cheveux plats, lèvres peintes d’un rouge étonnant, joues plaquées d’un rose Maurice Denis très exact, sourcil prolongé… Enfin, tout ce qu’il y a de plus textuel dans l’ex-Européen, l’ex-centrique […] quelle distance effroyable ! quel exotisme, ô dieux ! (LC : 80).

Pourtant, si Segalen refuse toute assimilation et poursuit le Divers, dans sa correspondance avec sa femme, il se réjouit souvent de la similitude entre la Chine et sa Bretagne natale. À Suzhou [Sou-tcheou] qu’il définit comme « la vraie Chine », il note une analogie avec la Bretagne en découvrant des « fermes un peu bretonnes, [des] toits gris à peine chinois » (LC : 46). De nouveau, à côté du tombeau des Ming, il remarque « la plus grande ressemblance avec une ferme bretonne » (LC : 118). Le climat durant sa première équipée en Chine lui rappelle sans cesse le temps à Brest : « ciel bleu […] couleurs toujours changeantes et toujours étonnantes » (LC : 213).

La logique de l’« exote » s’oppose a priori à cet attachement à l’analogie entre le lieu nouveau et sa région natale. Ce contraste se traduit également par les répétitions fréquentes dans ses lettres : la programmation du voyage de sa femme et de son fils revient dans presque toutes ses lettres. Pour Pierre-Jean Dufief, cette répétition constitue un procédé qui lui permet d’« apprivoiser la Diversité et l’inquiétante altérité » (Dufief 2007, p. 58). D’ailleurs, François Cheng exprime bien cette idée dans L’Un vers l’Autre : « La recherche du Divers n’étouffe point le besoin et la nostalgie de l’Unité », car « “le Divers ne divertit point”. Au contraire il recentre » (Cheng 2008 : 9 et 40).

À travers toutes ses œuvres, Segalen poursuit le Divers. Selon lui, « L’Exotisme n’est pas une adaptation ; n’est donc pas la compréhension parfaite d’un hors soi-même, […] mais une incompréhensibilité éternelle » (OC, Essai sur l’exotisme : I, 751, 11 décembre 1908). Cette définition révèle une autre contradiction de Segalen, qui s’est mis en quête de la Chine, mais la conclusion de cette quête est préétablie : une « incompréhensibilité éternelle » qui se traduit, dans ses descriptions de la Chine, par l’image du vide et de l’inaccessibilité. Dans ses lettres adressées à Yvonne, Segalen en effet semble privilégier cet aspect des villes chinoises : le vide. Il rapporte ainsi sa visite au tombeau de Hongwu [Hong Wou] à Nankin : « C’est un peu le lot de toute ville chinoise, qui ne remplit jamais ses murailles énormes. […] Rien d’autre : le Mausolée est vide. Et cette promenade triomphale ou fantastique aboutit à cela. Image d’un des côtés de la Chine, sans doute » (C, I : 873 et 874, à Yvonne, 3 juin 1909). De même, dans une de ses « proses », il évoque la légende de la ville vide (à Nankin) :

Et la Ville toute jeune, toute vierge, se referma sur personne, et resta vide dans son enceinte énorme, et vides ses pavillons, ses tours à neuf étages, ses palais et ses jardins où les fleurs jaillirent pour elles-mêmes. (LC : 102)

Cet aspect vide se répète dans les descriptions de la Cité Interdite dans René Leys, que le jeune ami du narrateur ne nomme que par des noms vides tels que « le Dedans », « la magie enclose dans ces murs » ou même « Ceci » (OC, II : 457). Ce que le narrateur poursuit semble être un objectif vide. Dans ses écrits, la répétition du mot vide intensifie l’aspect inaccessible et mystérieux de la Chine et nous transmet la déception du narrateur qui ne peut atteindre son objectif. Pourtant, il est à noter que, dans la tradition taoïste, le vide occupe une place primordiale : « Du vide est né le cosmos dont émane le Souffle vital » (Cheng 1991 : 54). Ce vide inspire à Segalen de nombreux ouvrages entre le réel et l’imaginaire, caractérisés par un mystère où « le Réel va toucher l’Inconnu » (LC, introduction de Jean-Louis Bédouin : 11), selon l’expression de Jean-Louis Bédoin, ou, comme le formule François Cheng : « On peut se demander si, pour lui, la Chine ne fut pas précisément le milieu idéal où le Réel, mieux que partout au monde, touchait, de plus près, l’Inconnu. » (Cheng 2008 : 38).

 

Chez Segalen, l’image de la Chine est caractérisée par une série d’échos non seulement avec la pensée taoïste, mais aussi avec l’orthodoxie confucianiste. Tout d’abord, Segalen construit l’image d’une Chine confucianiste. À mesure de son voyage à l’intérieur de la Chine, l’ancien monde chinois se déploie devant ses yeux. Pékin, « [s]a Capitale » (LC : 60), représente idéalement sa conception de l’Empire du Milieu. La Cité Interdite se situe au centre de la capitale, entourée des quatre temples — du Ciel, de la Terre, du Soleil et de la Lune —, ce qui suggère la place centrale du Fils du Ciel dans le Cosmos. La disposition architecturale de cette ville est caractérisée par la notion du Milieu et de l’équilibre dans la philosophie confucéenne. Si Segalen n’hésite pas à montrer son attachement à cette ville — « Pékin me plaît » (LC : 69) ; « le séjour de Péking se déroule heureux et clair et chaud » (LC : 107) —, c’est qu’elle est liée à ses yeux à l’image du Fils du Ciel, représentant de la société féodale chinoise sous l’emprise du confucianisme. Grâce à son imagination, il mettra d’ailleurs en scène cette figure impériale dans Le Fils du Ciel.

Dans les lettres adressées à sa femme relatant son voyage au cœur de la vieille Chine, grâce aux descriptions des villages chinois où la vie se caractérise par la simplicité et le bonheur, nous apercevons l’influence du taoïsme sur l’épistolier. Lorsqu’il évoque le lien de Claudel avec le Livre de la Voie et de la Vertu de Laozi, il parle tout autant de lui-même. « Comme moi, il est d’emblée en Chine, allé vers le Tao-tö King [Daode jing], l’abyssale pensée du vieux Lao-tseu » (LC : 63). Dans la province du Shanxi [Chan-si], Segalen fait l’expérience d’une Chine ancienne et « sympathique » : « Hautes montagnes toutes voisines, et paysages en terrasses toutes cultivées, si éminemment chinois. Des villages, tant de villages. Curiosité polie et plutôt sympathique partout où nous allons. » (LC : 154). Cette expérience est relatée dans le vingtième épisode d’Équipée, qui est une réécriture d’un mythe littéraire chinois intitulé le Récit de la Source aux fleurs de pêchers, écrit par Tao Yuanming (365-427) : « Des chiens familiers aboient. Des fumées montent dans le soir. Les montagnes, très hautes à l’entour, non pas implacables, mais douces, font de ceci un canton évidemment isolé, évidemment inconnu du monde puisque mes gens et les habitants d’en bas l’ignoraient. » (OC, II : 303). Cette description entre en écho avec le « petit pays de faible population » de Laozi où le peuple « trouve savoureuse sa propre nourriture, trouve beaux ses vêtements, se contente de son habitation, se réjouisse de ses coutumes », et où « les habitants de deux pays contigus se contentent de s’apercevoir réciproquement et d’entendre leurs chiens et leurs coqs ; ils mourront de vieillesse sans qu’il y ait eu de visites réciproques » (Laozi 1980 : 83). Par ses écrits, Segalen nous transmet son aspiration au « retour à l’état de bois brut » (Laozi 1980 : 31), prôné par le sage taoïste.

Les manuscrits de Segalen sont annotés de nombreux classiques confucéens ; pourtant, beaucoup de ses manuscrits sont précédés d’un sceau de quatre caractères : 聊以自娱 (liáo yǐ zì yú, expression figée signifiant « juste pour mon propre plaisir ») (voir la page extraite du manuscrit d’Équipée ci-dessus). Ce sceau révèle qu’à côté du Segalen sérieux selon le modèle confucéen, il existe un autre Segalen, romanesque, selon la conception taoïste. Cette tendance taoïste est en outre illustrée par les « Peintures dynastiques », où Segalen laisse de côté son attachement à l’orthodoxie confucianiste et fait l’éloge des derniers empereurs de chaque fin de dynastie, qu’il nomme « ces ruineux, ces destructeurs », car, selon lui, « comment donc rénover, comment restaurer l’ordre sans tout d’abord instaurer le désordre ? » (OC, Peintures : II, 214). Pour revenir au sceau, un fait intéressant attire l’attention du lecteur : le sceau, qui, dans le manuscrit d’Équipée, apparaît au début de chaque chapitre, est imprimé à l’envers dans certains d’entre eux, mais de façon apparemment aléatoire (dans les chapitres I, II, IV, V, VII, IX, XV et XXIII). Nous pouvons nous demander s’il s’agit à nouveau d’une méconnaissance de la part de Segalen, ou s’il ne pratique pas un double jeu. Le chapitre X, où justement le sceau est imprimé à l’envers, commence ainsi :

POUR DEVISE, j’ai cherché des mots expressifs, et le symbole de ce voyage double. J’ai cru les trouver coexistants dans la Science Chinoise des Cachets, des Fleurons et des Caractères Sigillaires. Précisément les figures doubles sont nombreuses, — qui pourraient s’appliquer au double jeu que je poursuis. — Par exemple, l’enroulement réciproque des deux virgules du Tao, l’une blanche, l’autre noire, égales, symétriques, sans que l’une l’emporte jamais sur l’autre. […] Mon voyage et le but de mon voyage s’enferment et s’envolent là-dedans avec facilité : L’Inventé, c’est le Blanc-mâle, le souffle aux milliers de couleurs. Le Réel sera le Noir-féminin, masse de nuit. (OC, II : 282)

Ce sceau, parfois à l’endroit, parfois à l’envers, pourrait symboliser la coexistence du réel et de l’imaginaire dans les écrits segaléniens. Ce double jeu est également présent dans un poème de Stèles, intitulé « Stèle du chemin de l’âme », inspiré par le Jiànlíng (建陵), c’est-à-dire le tombeau de l’empereur Liáng wéndì (梁文帝) qui a régné pendant la période des dynasties du Nord et du Sud (420-589). Devant ce tombeau se trouvent deux stèles symétriques. Sur celle de gauche figurent huit caractères : 太祖文皇帝之神道 (Tài zǔ Wén huángdì zhī shéndào, « Chemin de l’âme du Grand aïeul l’empereur Wen »] ; celle de droite est constituée de ces mêmes huit caractères, mais inversés, ce qui inspire à Segalen l’idée selon laquelle la stèle de gauche marque le chemin des vivants et celle de droite, le chemin de l’âme. Cette stèle dont les caractères sont inversés représente probablement une vision inversée de la vie et de la mort. Segalen nous a fait part de son explication :

Huit grands caractères inversés. Les passants clament : « Ignorance du graveur ! ou bien singularité impie ! » et, sans voir, ils ne s’attardent point. 

Vous, ô vous, ne traduirez-vous pas ? Ces huit grands signes rétrogrades marquent le retour au tombeau et le Chemin de l’âme, — ils ne guident point des pas vivants.

Si, détournés de l’air doux aux poitrines ils s’enfoncent dans la pierre […],

C’est clairement pour être lus au revers de l’espace, — lieu sans routes où cheminent fixement les yeux du mort. (OC, II : 104)

 

En conclusion, la « méconnaissance » segalénienne de la Chine engendre paradoxalement des créations originales ; apprenant méticuleusement la langue classique chinoise, Segalen n’a pourtant jamais tenté d’en faire sa langue de création ; il a consacré sa vie aux recherches et s’est cependant mis lui-même dans une impasse, car il considère le Divers comme une « incompréhensibilité éternelle ». Son image de la Chine, caractérisée par le confucianisme et le taoïsme, est pleine de contrastes. Chez Segalen, auteur et épistolier caractérisé par ces contradictions, nous remarquons un conflit continuel mais également une harmonie entre le Moi et l’Autre. Sa « Stèle du Chemin de l’âme » illustre son regard inversé et justifie la présence des divergences chez lui et dans ses écrits. N’oublions pas que, dans l’Essai sur l’exotisme, il signale que « sur une sphère, quitter un point, c’est commencer déjà à s’en rapprocher » (OC, I : 764, 2 juin 1911).

 

 

Bibliographie

: Segalen, Victor, Correspondance, Paris, Fayard, présentée par Henry Bouillier, texte établi et annoté par Annie Joly-Segalen, Dominique Lelong et Philippe Postel, 3 tomes, 2004.

Cheng 1991 : Cheng, François, Vide et plein, le langage pictural chinois, Paris, Seuil, « Points », [1979] 1991.

Cheng 1992 : Cheng, François, « Espace réel et espace mythique », dans Éliane Formentelli (dir.), Regards, espaces, signes : Victor Segalen, Paris, L’Asiathèque, 1992, p. 133-52.

Cheng 2008 : Cheng, François, L’Un vers l’Autre : en voyage avec Victor Segalen, Paris, Albin Michel, « Littérature », 2008.

Cheng 2010 : Cheng, François, Le Dialogue : une passion pour la langue française, Paris, Desclée de Brouwer, « Proches lointains », 2010.

Dufief 2007 : Dufief, Pierre-Jean, « Les Lettres de Chine de Segalen : la correspondance de voyage ou les tensions d’une écriture », dans Pierre-Jean Dufief (dir.), La Lettre de voyage, Rennes, Presses universitaires de Rennes, « Interférences », 2007, p. 53-66 [Actes du colloque de Brest, novembre 2004].

Laozi 1980 : Lao-tseu, Tao-Tö king, dans Philosophes taoïstes, textes traduits, présentés et annotés par Liou Kia-hway et Benedykt Grynpas, Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1980.

LC : Segalen, Victor, Lettres de Chine, présentées par Jean-Louis Bédouin. Paris, Plon, Collection « 10/18 », « Odyssées », [1967] 1993.

Morrison 1819 : A Memoir of the Principal Occurrences During an Embassy from the British Government to the Court of China in the Year 1816, by Rev. Dr. Robert Morrison, London, 1819.

OC : Victor Segalen, Œuvres Complètes, Paris, Robert Laffont, « Bouquins », 2 tomes, 1995.

Qian 1996 : 钱学森、刘小荣,《谢阁兰与中国文化》,《中国比较文学》,1996年,4期 , 52-63页 / Qián Xuésēn, Liú Xiăoróng, « Xiè Gélán yŭ zhōngguó wénhuà », Zhōngguó bĭjiào wénxué, 1996, 4 qī, 52-63 yè / Qian Xuesen, Liu Xiaorong, « Segalen et la culture chinoise », Littérature comparée en Chine, 1996, n° 4, p. 52-63.

Contributrice

Présentation

Guochuan Zhang, dispensant des cours de langue et de civilisation chinoises dans le secondaire depuis 2014, est professeure agrégée de chinois et titulaire d’une thèse intitulée La symbiose de la culture occidentale et de la culture chinoise dans la poésie de François Cheng (dir. Sophie Guermès, Université de Brest). Ses recherches portent sur la littérature comparée entre la Chine et la France.

Bibliographie de l’autrice

« De la peinture à la poésie : harmonie entre le macrocosme et le microcosme chez François Cheng », dans Ardua (Association Régionale des diplômés d’Université Aquitaine), François Cheng, Écriture et quête de sens, Dax, Éditions Passiflore, 2020.

« La symbiose entre l’homme et la nature chez François Cheng », Traduire, n° 242, Hors-cahier, 2020, p. 126-38. (Lien sur OpenEdition, 15/08/2021).

 « Une rencontre inattendue : François Cheng, infatigable pèlerin de l’Occident », La Francophonie en Asie-Pacifique, n° 5, Chine et francophonie, 2020, p. 39-48.

[1] Toutes les références des traductions des œuvres de Segalen en chinois sont détaillées par Muriel Détrie dans son article : « Victor Segalen vu par les lecteurs chinois », Cahiers Victor Segalen, n° 3, Lectures chinoises de Victor Segalen, textes réunis et édités par Huang Bei et Philippe Postel, Paris, Honoré Champion, 2017, p. 21-42.

[2] Voir dans ce numéro l’article de Philippe Postel.

[3] François Cheng a consacré un texte, « Espace réel et espace mythique », à cette ambiguïté segalénienne, lors du colloque consacré à Victor Segalen en 1978 au Musée Guimet, texte repris dans son essai L’Un vers l’Autre. En voyage avec Victor Segalen, Albin Michel, 2008.

[4] L’abréviation OC renvoie aux Œuvres complètes de Victor Segalen, édition de Henry Bouillier, publiées chez Robert Laffont, collection « Bouquins », 2 tomes, 1995.

[5] Grand Dictionnaire Ricci de la langue chinoise, Paris, Taipei, Instituts Ricci, Desclée de Brouwer, tome IV, p. 40, n° 7043.

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Sommaire

Protégé : Sommaire des Cahiers Segalen 2021

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article dans Cahiers Segalen

Sophie Guermès et Philippe Postel, Victor Segalen en toutes lettres

Cahiers Victor Segalen, n° 4, Traces alternées de Victor Segalen. Une exploration de sa correspondance (1893-1919)

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Victor Segalen en toutes lettres

Sophie Guermès et Philippe Postel

Né à Brest, poursuivant ses études à Bordeaux, passant par Paris et Toulon, parcourant la Polynésie puis la Chine, traversant Djibouti, puis une partie de la Russie, Victor Segalen, médecin de la marine devenu écrivain, a laissé une correspondance abondante, monument littéraire de près de 3000 pages. C’est lui que le Centre d’étude des correspondances et journaux intimes de l’université de Bretagne occidentale s’est proposé de visiter, à l’occasion des commémorations du centième anniversaire de sa mort, survenue dans la forêt de Huelgoat le 21 mai 1919, dans le cadre du colloque « Les “traces alternées” de Victor Segalen : une exploration de sa correspondance (1893-1919), organisé par Sophie Guermès à Brest les 21 et 22 mai 2019.

En raison de ses nombreux et longs voyages, Segalen a souvent régné « par l’étonnant pouvoir de l’absence » auprès de sa famille et de ses amis. Certaines de ses lettres tiennent de la chronique et relatent sa vie itinérante, d’autres portent en germe un projet littéraire. Quelle place la correspondance de Segalen tient-elle dans l’économie générale de son œuvre ? L’intense activité épistolaire de l’écrivain s’est déployée sur une période assez brève, et dans un cercle restreint, mais si les correspondants sont restés peu nombreux, les tonalités ont varié, à l’instar des lieux découverts. Les échanges de Segalen avec de nombreux destinataires, les approches thématiques mais aussi stylistiques des lettres, l’analyse de leur rhétorique, de leur poétique, de leur rythme, de l’humour qu’elles contiennent parfois, témoignent de la polyphonie segalénienne.

La correspondance est tout d’abord le témoin des expériences de Victor Segalen. La Chine est évidemment au premier plan de ces lettres. Pays rêvé, elle devient réelle quand Segalen s’y rend, l’explore, y revient. Dans deux premières contributions, les jeunes chercheuses Guochuan Zhang et Bie Zhi s’emploient à analyser la réception de la Chine à travers la correspondance. Selon Guochang Zhang, la « méconnaissance » relative de la Chine donne lieu à des œuvres originales, qui élaborent une « vision » (lettre à Debussy, 6 janvier 1911) ainsi qu’une pensée, où jouent avant tout les oppositions et les contrastes. S’appuyant sur les Lettres de Chine (lettres à sa femme Yvonne, publiées une première fois en 1967 chez Plon, et traduites en chinois par Zou Yan en 2006), Bie Zhi révèle que la Chine de Segalen ne cesse d’être mystérieuse, suscitant la curiosité passionnée du voyageur fasciné par le « Divers ». Philippe Postel analyse un exemple de réception créatrice à travers un recueil que le poète chinois Pang Pei a conçu et réalisé à partir de ces mêmes lettres de 1909 et 1910, adressées à son épouse : ainsi s’opère une véritable rencontre à travers l’écriture poétique.

La correspondance est également le témoin des crises que Segalen a pu traverser à certains moments clefs de sa vie. Sophie Guermès analyse le cheminement religieux suivi par le jeune Segalen lors de son séjour à Bordeaux : l’empreinte de l’éducation catholique, très présente, n’empêche pas un processus d’émancipation, voire un mouvement de révolte vis-à-vis de la foi et de la pratique religieuse. Au terme de sa courte vie, Segalen connaît une autre crise majeure : celle de la Grande Guerre en 1917 et 1918, que précise et analyse Colette Camelin : comment l’homme et le poète traversent-ils cette expérience de solitude et de chaos ?

Les lettres sont aussi souvent la matrice des textes littéraires à venir : la correspondance fonctionne comme un laboratoire de la création. Trois œuvres de Segalen sont ainsi examinées à la lumière de la correspondance. Sophie Gondolle étudie le parcours des Immémoriaux, depuis sa conception jusqu’à sa réception, en passant par sa réalisation, en analysant très précisément les lettres qui s’y rapportent. Jean Balcou retrace la genèse d’Orphée-Roi à partir de la nouvelle Dans un monde sonore, puis à travers la collaboration avec Claude Debussy, en se fondant notamment sur le manuscrit du livret offert par Annie Joly-Segalen à la ville de Brest en 1963. Enfin, Sophie Labatut adopte quant à elle une approche stylistique, pour étudier la forme épistolaire dans le roman René Leys, en intégrant notamment dans son analyse les lettres de Maurice Roy.

La correspondance de Segalen permet aussi de préciser certaines thématiques présentes dans son œuvre proprement dite. Odile Hamot étudie une lettre adressée à Saint-Pol-Roux (le 1er novembre 1904), portant sur son séjour à Batavia, mais qu’elle replace dans un large réseau de lettres qui résonnent avec elle, afin de retracer, dans ses prémices, la conception segalénienne de l’exotisme, telle qu’elle sera développée dans l’Essai par la suite. En s’appuyant sur la correspondance mais aussi sur la nouvelle La Tête, Ian Fookes met en lumière le réseau d’amis sur lequel s’appuie l’exote Segalen, qui n’apparaît donc plus l’être altier qu’il a pu construire à travers certains de ses écrits. Mireille Privat, enfin, propose une étude de la dimension scientifique dont témoigne la correspondance : le contexte des débats scientifiques du tournant des XIXe et XXe siècles éclaire la façon dont la science nourrit l’œuvre et la pensée de Segalen.

Pour finir, Marie Dollé, pratiquant un « pas de côté », analyse la correspondance sous le signe de l’humour, que le lecteur perçoit en effet à tout moment, révélant ainsi une facette moins connue mais significative de Segalen.

Ce numéro des Cahiers Victor Segalen montre ainsi que la correspondance de Segalen non seulement permet d’éclairer l’homme et son œuvre, mais constitue en soi un œuvre à part entière, que l’on peut lire dans son intégralité ou choisir de feuilleter, notamment dans le beau volume réalisé par Dominique Lelong et Mauricette Berne (Lettres d’une vie), dont Dominique Gournay propose un compte rendu.

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Actualité

Thèse de Ouchari Said

 

Monsieur Ouchari Said a soutenu une thèse de doctorat le 23 décembre 2022 à la Faculté des lettres et des sciences humaines-Université Moulay Ismail-Meknès (Maroc), dont le titre est :

La réception critique des fictions de Victor Segalen

Les membres du jury étaient :

  • M. Mohamed LEHDAHDA,  Professeur d’enseignement supérieur, Université Moulay Ismaïl, Meknès (directeur de thèse)
  • M. Abdeljalil EL KADIM,  Professeur habilité, Université Moulay Ismaïl, Meknès
  • M. Fouad MEHDI,  Professeur d’enseignement supérieur, Université Moulay Ismaïl, Meknès
  • M. Mohammed DKHISSI,  Professeur de l’enseignement supérieur, Université Moulay Ismaïl, Meknès
  • M. Abderrahim KAMAL,  Professeur d’enseignement supérieur, Université Sidi Mohamed Ben Abdellah

En voici le résumé fourni par M. Said :

La présente thèse est consacrée à la réception de l’œuvre de Victor Segalen, plus précisément ses fictions polynésiennes. Elle s’articule en trois temps. D’abord, il s’agit de s’interroger sur les conditions de réception de l’œuvre dans son intégralité, de façon à démontrer comment cette dernière est passée de l’oubli scandaleux à l’hagiographie édifiante selon les propos d’Alain Quella-Villéger. Ensuite, nous nous attardons sur la réception des fictions du cycle polynésien pour dégager les différentes lectures : les thèmes récurrents, les approches d’analyse. Enfin, l’accent sera mis sur la réception des concepts émergés dans la théorie de l’exotisme et présidé à l’élaboration des œuvres de notre corpus.

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Conférences/Colloques/Journées d'étude

Conférence à  l’Université de Bretagne Occidentale dans le cadre du Centre d’étude des correspondances et journaux intimes dirigé par Sophie Guermès le vendredi 30 septembre à 14h 30

Conférence à  l’Université de Bretagne Occidentale dans le cadre du Centre d’étude des correspondances et journaux intimes dirigé par Sophie Guermès le vendredi 30 septembre 2022 à 14h 30: « Le Maître-du-Jouir de Victor Segalen (éditions 2,3 Choses, 2022) à la lumière de ses lettres (édition et notes de Colette Camelin) »

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Evènement

Présentation et signature du Maître-du-Jouir à la librairie Antinoë 30 rue Émile Zola à Brest le jeudi 29 septembre à 18 heures.

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Conférences/Colloques/Journées d'étude

Conférence à Paris jeudi 22 septembre, 19h-21h, : « Le Maître-du-Jouir : une tentative de Relation entre des Maoris et un Gauguin imaginé » Institut du Tout-Monde, Maison de l’Amérique latine 217 bd Saint-Germain, Paris 7e salle Supervielle.

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Publication

Parution du Maître-du-Jouir aux éditions 2,3 Choses

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Ecrits de Segalen

Chapitres ou parties d’ouvrages sur Segalen

Chapitres ou parties d'ouvrages sur Segalen

Chapitres et parties d’ouvrages 1902-2004 

1902

DE GOURMONT Remy : Le problème du style : questions d’art, de littérature et de grammaire, Mercure de France, 1902 : p.91, une note renvoie à « l’étude très intéressante et nouvelle de M. Victor Ségalen : les Synesthésies et l’Ecole Symboliste, dans le Mercure de France d’avril 1902 ».

1920

CORDIER Henri : Histoire générale de la Chine et de ses relations avec les pays étrangers, depuis les temps les plus anciens jusqu’à la chute de la dynastie mandchoue, éd. P. Geuthner, Paris, 1920-1921, 4 volumes (sur Segalen, vol. I, p.213, 221, 364, 372 et 373). Accessible sur Gallica.

1921.

MIOMANDRE Francis de : « Victor Segalen et l’esprit de la Chine », dans Le Pavillon du Mandarin, Paris, Émile-Paul, 1921.

1923.

GOURMONT Remy de : « Stèles », « Sur les voyages », Petits Crayons, Paris, Crès, 1923.

1924.

GILBERT DE VOISINS Augusto: « Le souvenir de Victor Segalen », dans Écrit en Chine, Paris, Crès, vol. I en 1923, vol.II en 1924. Volume II, p.159-195 (après une photo de Segalen en Chine p.157).

SALMONY Alfred : « Die Anfänge der Grossplastik in China », p.236-238 (à propos du cheval du tombeau de Houo K’iu-ping découvert par la mission et de quelques tigres archaïques), dans Jahrbuch der asiatischen Kunst, dir. Georg Biermann et alii, Berlin, Klinckhardt et Biermann, 1924.

1958.

GESTIN Yves : « La Chine de Victor Segalen », dans Finistériens de marque, Quimper, Imprimerie Ménez, 1958.

ROUSSEAUX André : « Situation de Victor Segalen », p.76-91 de Littérature du XXe siècle, Paris, Albin Michel, 1958. [Texte daté : 1955-1957]

1962

O’REILLY Patrick et TEISSIER Raoul : Tahitiens : répertoire bio-bibliographique de la Polynésie française. Portraits de Jean Lebedeff [dont un de Segalen], illustrations de Jacques Boullaire, Paris, Musée de l’Homme, 1962. – Deuxième édition augmentée, 1975.

1966

BOURIN André, ROUSSELOT Jean : Dictionnaire de la littérature française contemporaine, Paris, Larousse, 1966.

BURUCOA Christiane : D’Autres horribles travailleurs, Joë Bousquet, Antonin Artaud, Victor Segalen, Pierre Reverdy …, Millau, éditions du Beffroi, 1966.

1967.

ÉTHIER-BLAIS Jean : « Segalen : Calme bloc, obscur désastre », p.163-168 de Signets I, Montréal, Le Cercle du Livre de France, 1967.

MAUROIS André : « Victor Segalen ou Stèle pour un Vainqueur », D’Aragon à Montherlant, Perrin, 1967.

1968.

CLAUDEL Paul : Journal (en particulier cahier IV, juin-juillet 1919), Paris, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », tome I, éd. par Jacques Petit et François Varillon.

KUSHNER Eva : « L’Orphée-Roi de Victor Segalen », dans Le Mythe d’Orphée dans la littérature française contemporaine, Paris, Nizet, 1968.

ROUSSELOT Jean : Dictionnaire de la poésie française contemporaine, Paris, Larousse, 1968.

1969.

GLISSANT Édouard : « De l’un à l’univers », dans L’Intention poétique, Paris, éditions du Seuil, collection « Pierres vives », 1969.

1974.

BIÈS Jean : Littérature française et pensée hindoue, des origines à 1950, Paris, Klincksieck, 1974.

1975

WALZER Pierre Olivier : Le XXe siècle, 1896-1920, Paris, Arthaud, 1975.

1978.

Lina ZECCHI : « Il romanzo della colonizzazione e il cadavere dell’esotismo. Les Immémoriaux di Victor Segalen », p.102-139 de : Anita LICARI – Roberta MACCAGNANI – Lina ZECCHI, Letteratura Esotismo Colonialismo, saggio introduttivo di Gianni Celati, Bologna, Nuova Universale Cappelli, 1978.

1979.

AGAMBEN Giorgio, « L’origine et l’oubli. Parole du mythe et parole de la littérature », dans FORMENTELLI Eliande dir. : Regard, Espaces, Signes, colloque des 2-3 novembre 1978 au musée Guimet, éd. L’Asiathèque, 1979,  p. 169-179.

BILLAZ André : « Littérature et peinture : le cas limite de Peintures de Victor Segalen », p.89-117 de : Des mots et des couleurs : études sur le rapport de la littérature et de la peinture, 19e et 20e siècles, dir. Philippe Bonnefis, Pierre Reboul, Jean-Pierre Guillerm, Publications de l’Université de Lille, 1979.

BOUGNOUX Daniel : « Regard sur Segalen », dans : FORMENTELLI Eliande dir. : Regard, Espaces, Signes, colloque des 2-3 novembre 1978 au musée Guimet, éd. L’Asiathèque, 1979, p.203-207.

BOUILLER Henry : « Le Détour de la Chine », dans : FORMENTELLI Eliande dir. : Regard, Espaces, Signes, colloque des 2-3 novembre 1978 au musée Guimet, éd. L’Asiathèque, 1979, p.95-112.

CHENG François : « Espace réel et espace mythique », dans : FORMENTELLI Eliande dir. : Regard, Espaces, Signes, colloque des 2-3 novembre 1978 au musée Guimet, éd. L’Asiathèque, 1979, p.133-152.

DE MARGERIE Diane : « L’exotisme du moi », dans : FORMENTELLI Eliande dir. : Regard, Espaces, Signes, colloque des 2-3 novembre 1978 au musée Guimet, éd. L’Asiathèque, 1979p. 225-232.

ELISSEEFF Vladime : « Une Chine réinventée », dans FORMENTELLI Eliande dir. : Regard, Espaces, Signes, colloque des 2-3 novembre 1978 au musée Guimet, éd. L’Asiathèque, 1979, p.115-131.

EMMANUEL Pierre : « Lecture de Victor Segalen », dans FORMENTELLI Eliande dir. : Regard, Espaces, Signes, colloque des 2-3 novembre 1978 au musée Guimet, éd. L’Asiathèque, 1979,  p.5-20.

FORMENTELLI Éliane : « La Marche du cavalier », dans FORMENTELLI Eliande dir. : Regard, Espaces, Signes, colloque des 2-3 novembre 1978 au musée Guimet, éd. L’Asiathèque, 1979, p.51-69.

LAVONDÈS Henri, « Tahiti du fond de soi », dans : FORMENTELLI Eliande dir. : Regard, Espaces, Signes, colloque des 2-3 novembre 1978 au musée Guimet, éd. L’Asiathèque, 1979, p. 181-200.

MACÉ Gérard : « Le sosie et son double langage », dans : FORMENTELLI Eliande dir. : Regard, Espaces, Signes, colloque des 2-3 novembre 1978 au musée Guimet, éd. L’Asiathèque, 1979,  p.23-28.

ROUDAUT Jean : « Poème : Le Thibet », dans : FORMENTELLI Eliande dir. : Regard, Espaces, Signes, colloque des 2-3 novembre 1978 au musée Guimet, éd. L’Asiathèque, 1979, p.31-48.

VIEUVILLE Patrick : « La Médecine dans la vie et l’oeuvre de Victor Segalen : de la thèse à la Chine en passant par la Polynésie », Histoire des sciences médicales, I 3.1 (1979), 63-69.

 WHITE Kenneth : « Celtisme et orientalisme », dans : FORMENTELLI Eliande dir. : Regard, Espaces, Signes, colloque des 2-3 novembre 1978 au musée Guimet, éd. L’Asiathèque, 1979, p. 211-221.

1980.

ALLEN Louis : « D’une Asie l’autre : une source d’Anabase », p. 127-139 de : Literature and Society : Studies in Ninieteenth and Twentieth Century French Literature, by Burns C.A., Hathaway E.J., Hallmark R.E., Birmingham, Goodman and son, 1980.

MACÉ Gérard : « Segalen à la rencontre de l’autre », dans Ex libris : Nerval, Corbière, Rimbaud, Mallarmé, Segalen, Paris, Gallimard, collection « Le Chemin », 1980.

ROUDAUD Jean : « L’absence de Victor Segalen », p.89-131 de Ce qui nous revient, Gallimard, Le Chemin, NRF, 1980. Initialement dans Critique, avril-mai 1963.

1981.

FEREY, Pierre-Richard : « Victor Segalen : Du Journal des îles aux Immémoriaux, ou de l’observation clinique de la mort d’un peuple à l’expression littéraire de son agonie » p.91-119 de : BARDOLPH Jacqueline, FERAY Pierre-Richard, DESPLANQUES François, JARDEL Jean-Pierre, Oppression et expression dans la littérature et le cinéma : Afrique, Amérique, Asie, publié par Institut d’études et de recherches interethniques et interculturelles, Centre d’étude des plurilinguismes, Université de Nice. – Paris : Éditions l’Harmattan, 1981,117 p. – [Titre de couverture : « Oppression-expression des cultures dominées »]

1982.

COULET H. : « Le Bateau de Musset et l’Ancre de Segalen », p.171-175 de : Avant-texte, texte, après-texte, colloque international de textologie à Matrafüred (Hongrie), 13-16 octobre 1978, éd. par L. Hay et P. Nagy, Budapest, Akadémiai Kiad¢, et Paris, CNRS, 1982.

FORMENTELLI Éliane : « Rêver l’idéogramme : Mallarmé, Segalen, Michaux, Macé », p. 209-236 de Écritures, Systèmes idéographiques et Pratiques expressives, actes du colloque international de Paris VII, Paris, Le Sycomore, 1982.

ZECCHI Lina : Il Drago e la Fenice. Ai margini dell’esotismo, préface de Guido Netti, Venise, Arsenale Cooperativa Editrice, 1982.

1983.

AGAMBEN Giorgio : « L’origine e l’oblio. Su Victor Segalen », p. 154-163 de : Ferruccio Masini and Giulio Schiavoni, eds., Risalire il Nilo : mito, fiaba, allegoria, Prisma 49, Palermo, Sellerio, 1983. Texte d’abord rédigé en français pour une conférence au musée Guimet en novembre 1978.Traduit du français par Giulio Schiavoni.

1984.

CESBRON Georges : De Victor Segalen à Geneviève Serreau : quinze essais autour des thèmes littéraires du seuil et de l’attente, Angers, coll. Recherches sur l’Imaginaire 11, UER Lettres et Sciences Humaines, Université d’Angers, 1984, 123 p.

FILOCHE Jean-Luc : « Victor Segalen’s Stèles and China » p. 139-157 de : Ellwood, Robert S. dir., Discovering the Other : Humanities East and West, Proceedings of Colloquia in Comparative Literature and the Arts Malibu, Undena, 1984, 197 p.

MADOU Jean-Pol : « Narration, Poésie, Vérité. De Cervantès à Segalen », dans Narration et Interprétation, actes du colloque de 1984 à Bruxelles, Bruxelles, Faculté Universitaire Saint-Louis, 1984.

RICHARD Jean-Pierre : « Espaces stellaires », p. 109-156 de Pages paysages, Microlectures II, Paris, Le Seuil, collection « Poétique », 1984.

WHITE Kenneth : « Un Celte en Asie », p. 187-198 de : La Figure du dehors, Paris, Grasset, 1984.

1985.

[COURTOIS Martine et GIBBAL Jean-Marie] : « Ethnologie [et littérature] », article de Martine COURTOIS et Jean-Marie GIBBAL, Dictionnaire historique, thématique et technique des Littératures, sous la direction de Jacques DEMOUGIN, Larousse, sept. 1985, tome I, p.536-538.

HARGREAVES ALEC C. : « Exotisme et distance subjective : Segalen face à Tahiti », p.321-330 de : Exotisme et Création, dir. Roland ANTONIOLI, Lyon, L’Hermès, 1958. – ISBN 2859341471.

SHAPIRO Joël : « Victor Segalen and Chinese Poetics », dans Comparative Poetics/Poétiques comparées, actes du 10e Congrès de l’Association Internationale de Littérature comparée, New York (1982), éd. par Anna Balakian, James J. Wilhelm, Douwe W. Fokkema et al., New York, Garland, 1985, vol. II.

1986.

BIEN Gloria : « Segalen’s « Escapades » », p.134-147 de : Ueda, Makoto dir., Explorations : Essays in Comparative Literature, Lanham, University Press of America, 1986.

GEIGER Wolfgang : Kulturdialog und Ästhetik : Roger Garaudy, Victor Segalen, Mircea Eliade, Frankfurt am Main, AFRA Verl., Limes-Studien, 1986, 511 p. – ISBN : 3923217110.

MANCERON Gilles : « Segalen et Gauguin », dans Le Chemin de Gauguin, catalogue de l’exposition des œuvres de Gauguin réalisée au musée du Prieuré de Saint-Germain-en-Laye.

1987.

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 BEUCHET Gwenael : « Victor Segalen et l’occultisme »,  dans : Victor Segalen. Actes du colloque de Brest, dir. Jean BALCOU et Yves LEROY, (colloque des 26-28 octobre 1994, Faculté des Lettres et Sciences Sociales, Université de Bretagne Occidentale), Brest, Centre de Recherches Bretonne et Celtique, Le Quartz de Brest, 1995, p.173-186.

BLANC Jacques : « Au Quartz de Brest »,  dans : Victor Segalen. Actes du colloque de Brest, dir. Jean BALCOU et Yves LEROY, (colloque des 26-28 octobre 1994, Faculté des Lettres et Sciences Sociales, Université de Bretagne Occidentale), Brest, Centre de Recherches Bretonne et Celtique, Le Quartz de Brest, 1995, p. 327-329.

BLANCHON Flora : « Itinéraire d’un archéologue en Chine »,  dans : Victor Segalen. Actes du colloque de Brest, dir. Jean BALCOU et Yves LEROY, (colloque des 26-28 octobre 1994, Faculté des Lettres et Sciences Sociales, Université de Bretagne Occidentale), Brest, Centre de Recherches Bretonne et Celtique, Le Quartz de Brest, 1995, p.119-128.

 BOUILLIER Henry : « Les idées religieuses de Victor Segalen », dans : Victor Segalen. Actes du colloque de Brest, dir. Jean BALCOU et Yves LEROY, (colloque des 26-28 octobre 1994, Faculté des Lettres et Sciences Sociales, Université de Bretagne Occidentale), Brest, Centre de Recherches Bretonne et Celtique, Le Quartz de Brest, 1995,  p.313-323.

 CAHN Isabelle : « Segalen et Gauguin »,  dans : Victor Segalen. Actes du colloque de Brest, dir. Jean BALCOU et Yves LEROY, (colloque des 26-28 octobre 1994, Faculté des Lettres et Sciences Sociales, Université de Bretagne Occidentale), Brest, Centre de Recherches Bretonne et Celtique, Le Quartz de Brest, 1995, p. 147-157.

CLIFFORD James et REYNOSO Carlos, « Una poética del desplazamiento : Victor Segalen », chapitre IV de : Dilemas de la cultura : antropologia, literatura y arte en la perspectiva postmoderna, Editorial Gedisa S.A., Barcelone, 1995. Rééd. 2001, 432 p. – ISBN : 8474325544.

 CONSTANDULAKI-CHANTZOU Ionna : « La synesthésie dans le texte de Victor Segalen », dans : Victor Segalen. Actes du colloque de Brest, dir. Jean BALCOU et Yves LEROY, (colloque des 26-28 octobre 1994, Faculté des Lettres et Sciences Sociales, Université de Bretagne Occidentale), Brest, Centre de Recherches Bretonne et Celtique, Le Quartz de Brest, 1995,  p.273-282.

 CORDONIER Noël : « Par delà l’exotisme »,  dans : Victor Segalen. Actes du colloque de Brest, dir. Jean BALCOU et Yves LEROY, (colloque des 26-28 octobre 1994, Faculté des Lettres et Sciences Sociales, Université de Bretagne Occidentale), Brest, Centre de Recherches Bretonne et Celtique, Le Quartz de Brest, 1995, p.227-234.

 DÉTRIE Muriel : « Victor Segalen et Lafcadio Hearn, deux exotes en Extrême-Orient »,  dans : Victor Segalen. Actes du colloque de Brest, dir. Jean BALCOU et Yves LEROY, (colloque des 26-28 octobre 1994, Faculté des Lettres et Sciences Sociales, Université de Bretagne Occidentale), Brest, Centre de Recherches Bretonne et Celtique, Le Quartz de Brest, 1995, p.105-116.

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 FORSDICK Charles : « Victor Segalen : autoscopie, entropie et voyage »,  dans : Victor Segalen. Actes du colloque de Brest, dir. Jean BALCOU et Yves LEROY, (colloque des 26-28 octobre 1994, Faculté des Lettres et Sciences Sociales, Université de Bretagne Occidentale), Brest, Centre de Recherches Bretonne et Celtique, Le Quartz de Brest, 1995, p.87-95.

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 ELISSEEFF Danielle : « Chine : images du temps de Segalen »,  dans : BERNE Mauricette dir. : Victor Segalen voyageur et visionnaire (catalogue de l’exposition du 5 octobre au 9 décembre 1999), Bibliothèque nationale de France, 1999, p.161-164.

 FORMENTELLI Eliane : « La belle aborigène ou le visage accepté »,  dans : BERNE Mauricette dir. : Victor Segalen voyageur et visionnaire (catalogue de l’exposition du 5 octobre au 9 décembre 1999), Bibliothèque nationale de France, 1999, p.129-132.

FORMENTELLI Eliane : « Rêver l’idéogramme : Mallarmé, Segalen, Michaux, Macé »,   dans : DOLLÉ Marie dir. : Lectures de Segalen : « Stèles » et « Équipée », Rennes, Presses Universitaires de Rennes, août 1999,  p.197-218.[ Texte paru dans Écriture, Systèmes idéographiques et pratiques expressives, Actes du colloque de l’Université de Paris-VII, Le Sycomore, Paris, 1982.]

FORSDICK Charles : « Équipée : étapes réelles, étapes imaginaires »,  dans : DOLLÉ Marie dir. : Lectures de Segalen : « Stèles » et « Équipée », Rennes, Presses Universitaires de Rennes, août 1999, p.129-161.

GARDES TAMINE Joëlle : « La forme, “raison d’être de l’art“ : de la stèle à la Stèle », dans : PLOUVIER Paule : « Équipée, Stèles », Victor Segalen, Ellipses Éditions Marketing, coll. CAPES/Agrégations LETTRES, octobre 1999,  p.114-131

GONTARD Marc : « Victor Segalen, Armand Robin : désir de l’autre, mal de soi », dans Bretagne : l’Autre et l’Ailleurs , dir. Marc Gontard, coll. Plurial, vol. 8, Presses Universitaires de Rennes, 1999.

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HAIYING Qin : « Stèles : épigraphes chinoises et stratégie d’une écriture transculturelle »,  dans : DOLLÉ Marie dir. : Lectures de Segalen : « Stèles » et « Équipée », Rennes, Presses Universitaires de Rennes, août 1999, p.113-125. [Texte paru dans le Cahier de l’Association Victor Segalen n°2]

HAIYING Qin : « Réécriture du mythe : Segalen et Le Récit de la source aux fleurs de pêcher »,  dans : DOLLÉ Marie dir. : Lectures de Segalen : « Stèles » et « Équipée », Rennes, Presses Universitaires de Rennes, août 1999, p.163-175. [Texte publié dans Dialogue culturel et malentendu, actes du colloque tenu à pékin en 1996.]

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KAËS Emmanuelle : « “Composer la forme du désir implorant“ : métaphores et figures du temps dans quelques “Stèles orientées“ », dans  MAYAUX Catherine dir. : Lectures d’une œuvre. Stèles et Équipée. Victor Segalen, Paris, éditions du Temps, p.223-244.

KIN-CHUNG Ho : « La poésie chinoise dans l’œuvre de Victor Segalen »,  dans : DOLLÉ Marie dir. : Lectures de Segalen : « Stèles » et « Équipée », Rennes, Presses Universitaires de Rennes, août 1999, p.63-76.

LARSSON Björn : « Voyages imaginaires au pays du réel »,  dans : DOLLÉ Marie dir. : Lectures de Segalen : « Stèles » et « Équipée », Rennes, Presses Universitaires de Rennes, août 1999, p.179-190.

LLOZE Évelyne : « Segalen, passeur des lointains », dans MAYAUX Catherine dir. : Lectures d’une œuvre. Stèles et Équipée. Victor Segalen, Paris, éditions du Temps, p. 95-117.

LOUETTE Jean-François : « “Traces alternées“ de Victor Segalen »,  dans : DOLLÉ Marie dir. : Lectures de Segalen : « Stèles » et « Équipée », Rennes, Presses Universitaires de Rennes, août 1999, p.89-105. [Version remaniée de l’article paru dans Littérature, n°83, octobre 1991.]

 MACÉ Gérard : « Une morale esthétique », dans : BERNE Mauricette dir. : Victor Segalen voyageur et visionnaire (catalogue de l’exposition du 5 octobre au 9 décembre 1999), Bibliothèque nationale de France, 1999,  p.101-102.

 MALAURIE Jean : « Les Immémoriaux et la collection “Terre humaine“ »,  dans : BERNE Mauricette dir. : Victor Segalen voyageur et visionnaire (catalogue de l’exposition du 5 octobre au 9 décembre 1999), Bibliothèque nationale de France, 1999, p.69-75.

MATTENKLOTT Gert : « Messen und zaubern : Frazen und Freud, Segalen und Warburg über Magie », p.79-99 de : Gott und Götze in der Literatur der Moderne, dir. Reto SORG und Stefan Bodo WÜRFFEL, München, éd. Fink, 1999.

MAYAUX Catherine : « Éléments biographiques »,  dans MAYAUX Catherine dir. : Lectures d’une œuvre. Stèles et Équipée. Victor Segalen, Paris, éditions du Temps, p.11-16.

MAYAUX Catherine : « Les écrivains français et l’Extrême-Orient à l’époque de Victor Segalen. Bref historique des relations entre l’Europe et la Chine », dans MAYAUX Catherine dir. : Lectures d’une œuvre. Stèles et Équipée. Victor Segalen, Paris, éditions du Temps, p.17-32.


MAYAUX Catherine : « L’exotisme selon Victor Segalen », dans MAYAUX Catherine dir. : Lectures d’une œuvre. Stèles et Équipée. Victor Segalen, Paris, éditions du Temps, p. 33-40.

MAYAUX Catherine : « Un voyageur en quête d’auteur », dans MAYAUX Catherine dir. : Lectures d’une œuvre. Stèles et Équipée. Victor Segalen, Paris, éditions du Temps, p.159-174.

 MICHEAU Madeleine : « Au cœur de la Cité interdite ou de l’Imaginaire ? »,  p.122-123 ; et  « “Il y a d’autres rares pays au monde. Il y a surtout d’autres mondes “ », p.186-187, dans : BERNE Mauricette dir. : Victor Segalen voyageur et visionnaire (catalogue de l’exposition du 5 octobre au 9 décembre 1999), Bibliothèque nationale de France, 1999.

PEREZ Claude-Pierre : « La stèle de Segalen entre Orient et Occident »,  dans : DOLLÉ Marie dir. : Lectures de Segalen : « Stèles » et « Équipée », Rennes, Presses Universitaires de Rennes, août 1999, p.79-88. [Texte paru dans le Cahier de l’Association Victor Segalen n°5]

PEREZ Claude-Pierre : « À propos de la stèle “Édit funéraire“ »,  dans : DOLLÉ Marie dir. : Lectures de Segalen : « Stèles » et « Équipée », Rennes, Presses Universitaires de Rennes, août 1999, p.107-111.[Texte paru dans le Cahier Victor Segalen n°4]

PLOUVIER Paule : « Avant-propos », dans : PLOUVIER Paule : « Équipée, Stèles », Victor Segalen, Ellipses Éditions Marketing, coll. CAPES/Agrégations LETTRES, octobre 1999,  p.5-6. 


PLOUVIER Paule : « Notice biographique », dans : PLOUVIER Paule : « Équipée, Stèles », Victor Segalen, Ellipses Éditions Marketing, coll. CAPES/Agrégations LETTRES, octobre 1999, p.7. 


PLOUVIER Paule : « De Stèles à Équipée : une poétique du corps », dans : PLOUVIER Paule : « Équipée, Stèles », Victor Segalen, Ellipses Éditions Marketing, coll. CAPES/Agrégations LETTRES, octobre 1999, p.10-21. 


POCHAN Yannick : « Victor Segalen, médecin de marine »,  dans : BERNE Mauricette dir. : Victor Segalen voyageur et visionnaire (catalogue de l’exposition du 5 octobre au 9 décembre 1999), Bibliothèque nationale de France, 1999, p.33-37.

 POSTEL Philippe : « Victor Segalen, archéologue et critique d’art, ou les chemins d’une âme »,  dans : BERNE Mauricette dir. : Victor Segalen voyageur et visionnaire (catalogue de l’exposition du 5 octobre au 9 décembre 1999), Bibliothèque nationale de France, 1999, p.196-201.

POSTEL Philippe : « De la pierre au poème : la forme stèle », dans MAYAUX Catherine dir. : Lectures d’une œuvre. Stèles et Équipée. Victor Segalen, Paris, éditions du Temps, p.43-74.

QUIN (Haiying) : « Saint-John Perse et Segalen : deux poètes mystiques, deux approches de l’absolu » p.71-86 de : dans : GUO Anding dir. : Saint-John Perse et la Chine, actes de la journée d’études du 9 mai 1997 organisée à Pékin par l’Ambassade de France, Pékin, La Chine au présent, 1999, 86 p., éd. bilingue français-chinois.

SOULIER Catherine : « Bibliographie critique et commentée », dans : PLOUVIER Paule : « Équipée, Stèles », Victor Segalen, Ellipses Éditions Marketing, coll. CAPES/Agrégations LETTRES, octobre 1999, p.132-141.

TAYLOR Michael : « Connaissance ou conquête : Segalen, la poésie et l’Extrême-Orient », dans : DOLLÉ Marie dir. : Lectures de Segalen : « Stèles » et « Équipée », Rennes, Presses Universitaires de Rennes, août 1999, p.191-196. [Texte paru dans le Cahier de l’Association Victor Segalen n°5].

TAYLOR Michael : « La Création du paysage sacré dans Thibet de Victor Segalen et Lost Horizon de James Hilton », p.135-143 de : Littérature et Extrême-Orient. Le Paysage extrême-oriental. Le Taoïsme dans la littérature européenne, dir. Muriel Détrie, Paris, Champion, 1999, 227 p.

2000.

ALEXANDRE Didier et BRUNEL Pierre dir. : Écritures poétiques du moi dans « Stèles » et « Équipée » de Victor Segalen, actes des journées d’études Segalen organisées par la SELF XX les 8 octobre (Paris IV), 4 décembre (ENS Fontenay-St Cloud) et 10 décembre 1999 (Besançon), Klincksieck, janvier 2000.
- ALEXANDRE Didier et BRUNEL Pierre : « Présentation », p.9-12.
- ALEXANDRE Didier : « Le dialogue Segalen-Claudel dans Stèles et Équipée », p.61-78.
- BOUILLIER Henry : « Les grandes directions de l’Empire chinois de Segalen », p.201-220.
- BRUNEL Pierre : « Stèles du moi », p.141-151
- CORDONIER Noël : « Petit aperçu des études segaléniennes », p. 13-24.
- DÉTRIE Muriel : « Équipée, un voyage à travers la littérature », p.37-60.
- DOLLÉ Marie : « Éloge de la négation », p.111-120
- DOUMET Christian : « Stèles, comme un art poétique », p.25-36.
- GAUDARD François-Charles : « Victor Segalen : essai de poétique de la stèle », p.79-96
- GONTARD Marc : « Le métatexte ironique d’Équipée », p.97-109.
- GOURNAY Dominique : « Temps, instant, durée dans Équipée », p.153-163
- PLOUVIER Paule : « La notion de Vide dans la poétique de Segalen », p.165-175
- POSTEL Philippe : « Le lyrisme en question dans Stèles », p.177-199
- VAN ROGGER-ANDREUCCI Christine : « Les artifices de l’énonciation dans Stèles : une œuvre “sans voix d’auteur“ ? », p.121-139.

ANDRÉ Jacques : « Michaux, Segalen : le voyage en Orient », dans : DANOU Gérard et NOORBERGEN Christian dir. : Henri Michaux est-il seul ?, colloque de 1999 à Cerisy, Les Cahiers Bleus n°13, Troyes, 4e trimestre 2000.

FORSDICK Charles and MASON Susan ed. : Segalen : Reading Diversity / « Lectures du Divers » : proceedings of the 1998 Royal Holloway conference, ed. University of Glasgow French and German Publications, Galsgow, 180 pp. Contient :
- HUGHES E. J. : « Cultural stereotyping : Segalen against Loti ».
- RIDON Jean-Xavier : « Victor Segalen et l’espace blanc de la carte ».

GONTARD Marc : « Victor Segalen », Dictionnaire du patrimoine breton, livre et CD-ROM, dir. Alain Croix et Jean-Yves Veillard, Rennes, éd. Apogée, octobre 2000.

HA Marie-Paule, Figuring the East : Segalen, Malraux, Duras, and Barthes, Albany, State University of New York Press, 2000, XIV-160 p.

TORDEUR Jean : L’Air des Lettres, préface de J. de Decker, Académie Royale de langue et de littérature françaises, Bruxelles, 2000, 338 p. [Chroniques dans Le Soir]

2001.

BAILBÉ Joseph-Marc : « Le monde sonore de Victor Segalen », dans : Littérature et musique dans la France contemporaine, dir. Jean-Louis Backès, Claude Coste, Danièle Pistone (colloque de mars 1999, Paris), éd. Univervistaires de Strasbourg, 2001.

BOUILLIER Henry : « Les grandes directions de l’empire chinois de Segalen ou le détour illuminateur de la Chine »,  dans : MORZEWSKI Christian et LINSEN Qian directeurs : Les écrivains français du XXe siècle et la Chine, Artois Presses Université / Presses Universitaires de Nankin, 2001, p.91-107.

FORSDICK Charles : « Sight, Sound and Synaesthesia : Reading the Senses in Victor Segalen », p.229-247 de : Sensual Reading : New Approaches to Reading and its Relations to the Senses, dir. Michaël Syrotinski et Ian Mac Lachlan, Lewisburg, PA, London, Bucknell UP, Associated UP, 2001, 350 p.

DOLLÉ Marie, « La chambre aux miroirs : le stéréotype dans René Leys de Victor Segalen », dans : GARAUD Christian dir : Sont-ils bons ? Sont-ils méchants ? Usages des stérétotypes, Paris, Honoré Champion, coll. Colloques, congrès et conférences, Époque moderne et contemporaine, 2001, p.201-207

DOUMET Christian, « Segalen et le stéréotype »,  dans : GARAUD Christian dir : Sont-ils bons ? Sont-ils méchants ? Usages des stérétotypes, Paris, Honoré Champion, coll. Colloques, congrès et conférences, Époque moderne et contemporaine, 2001, p.181-185.

FORSDICK Charles, « Exotisme et tourisme : la figure du touriste chez Victor Segalen »,  dans : GARAUD Christian dir : Sont-ils bons ? Sont-ils méchants ? Usages des stérétotypes, Paris, Honoré Champion, coll. Colloques, congrès et conférences, Époque moderne et contemporaine, 2001, p.187-199.

GOURNAY Dominique : « Équipée de Victor Segalen ou “chercher un sens à l’aventure“ », p.161-172 de : L’éclatement des genres au XXe siècle, dir. Marc Dambre et Monique Gosselin-Noat, (colloque des 198-21 mars 1998 à Paris, SELF XX), Paris, Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2001.

POSTEL Philippe, « « “Tant de pinceaux élégants s’appliquent à calquer formules et formes …“, ou l’usage du stéréotype dans Stèles », dans : GARAUD Christian dir : Sont-ils bons ? Sont-ils méchants ? Usages des stérétotypes, Paris, Honoré Champion, coll. Colloques, congrès et conférences, Époque moderne et contemporaine, 2001, p. 209-225.

SACOTTE Mireille : « Les yeux des Chinois (et ce qu’y lisent Pierre Loti, Victor Segalen et Alexis Léger) »,  dans : MORZEWSKI Christian et LINSEN Qian directeurs : Les écrivains français du XXe siècle et la Chine, Artois Presses Université / Presses Universitaires de Nankin, 2001, p.79-90 ;

ZARD Philippe : « L’empire chinois, mythe personnel et politique : Segalen (René Leys) et Kafka (La Muraille de Chine) »,  dans : MORZEWSKI Christian et LINSEN Qian directeurs : Les écrivains français du XXe siècle et la Chine, Artois Presses Université / Presses Universitaires de Nankin, 2001, p.109-131.

2002.

ANGOUJARD Jean-Pierre : « Thibet, séquence XIV. Images rythmiques, images sonores », dans : POSTEL Philippe dir. : Segalen : le rythme et le souffle, coll. Horizons comparatistes, Université de Nantes, Nantes, éditions Pleins Feux, p.119-128.

ARNOUX Rosemary : « Victor Segalen : ethnography and “exotisme“ in Les Immémoriaux », The French and the Pacific World, 17th-19th centuries, éd. Annick Foucrier, London : Ashgate, 2002. _ Repris de : AUMLA – Journal of the Australasian Universities Language and Literature Association, Melbourne, novembre 1994, n°82, p.49-65.

 BILLY Dominique : « La versification de Segalen : étude d’Odes et de Thibet», dans : POSTEL Philippe dir. : Segalen : le rythme et le souffle, coll. Horizons comparatistes, Université de Nantes, Nantes, éditions Pleins Feux , p.101-118.

CAMELIN Colette : « L’alternance du latent et du patent », dans : POSTEL Philippe dir. : Segalen : le rythme et le souffle, coll. Horizons comparatistes, Université de Nantes, Nantes, éditions Pleins Feux, p. 35-50.

COSTANTINI Michel : « Déroulez donc indiscontinûment […] ; n’entravez pas la procession », dans POSTEL Philippe dir. : Segalen : le rythme et le souffle, coll. Horizons comparatistes, Université de Nantes, Nantes, éditions Pleins Feux, p. 191-200.

DANIEL Yvan : « Victor Segalen lecteur du verset claudélien : modèle et contre modèle dans les œuvres de Chine », dans : POSTEL Philippe dir. : Segalen : le rythme et le souffle, coll. Horizons comparatistes, Université de Nantes, Nantes, éditions Pleins Feux, p. 23-34.

 DÉTRIE Muriel : « Peintures et la notion d’esthétique chinoise de qiyun», dans : POSTEL Philippe dir. : Segalen : le rythme et le souffle, coll. Horizons comparatistes, Université de Nantes, Nantes, éditions Pleins Feux, p.161-175.

FIGUEIRA Dorothy-M. : « Segalen and exoticism : Segalen evoques Gauguin », p.25-34 de : Multiculturalisme et identité en littérature et en art, Université de Polynésie Française, Association Internationale de Littérature Comparée, essais réunis par Jean Bessière et Sylvie André, Paris-Budapest-Torino, L’Harmattan, 2002.

 FORSDICK Charles : « Sur la quinzième étape d’Équipée : les rythmes de la marche et de la panne », dans : POSTEL Philippe dir. : Segalen : le rythme et le souffle, coll. Horizons comparatistes, Université de Nantes, Nantes, éditions Pleins Feux, p.145-160.

 GOURNAY Dominique : « Un aspect de la formule poétique : le rythme dans Thibet »,  dans : POSTEL Philippe dir. : Segalen : le rythme et le souffle, coll. Horizons comparatistes, Université de Nantes, Nantes, éditions Pleins Feux, p.129-142.

 GUERMES Sophie : « Victor Segalen : le rythme et le mystérieux »,  dans : POSTEL Philippe dir. : Segalen : le rythme et le souffle, coll. Horizons comparatistes, Université de Nantes, Nantes, éditions Pleins Feux, p.51-62.

 HALPERN Anne-Elizabeth : « Victor Segalen, un médecin “éminemment musicien et mécanicien“ »,  dans : POSTEL Philippe dir. : Segalen : le rythme et le souffle, coll. Horizons comparatistes, Université de Nantes, Nantes, éditions Pleins Feux, p.63-83.

HAMDAN Dima, Victor Segalen et Henri Michaux : deux visages de l’exotisme dans la poésie français du XXe siècle, Fasano, Schena, et Paris, Presses de l’Université de Paris- Sorbonne, coll. Biblioteca della ricerca, Cultura straniera n°119, 414 p.

HSIEH Yvonne : « Victor Segalen et le théâtre », p.112-120 de : La Tentation théâtrale des romanciers, dir. Philippe CHARDIN, Paris, Sedes, 2002.

JAOUAN-SANCHEZ Marie-Pierre : « Identifications à l’estime. Une adaptation cinématographique des Immémoriaux, Victor Segalen, Ludovic Segarra, Henri Hiro », p.35-46, dans Multiculturalisme et identité en littérature et en art, dir. Jean Bessière et Sylvie André, L’Harmattan, 2002.

 LABATUT Sophie : « Temps du mythe, temps de l’histoire dans René Leys », dans : POSTEL Philippe dir. : Segalen : le rythme et le souffle, coll. Horizons comparatistes, Université de Nantes, Nantes, éditions Pleins Feux, p. 201-217.

 PEREZ Claude-Pierre : « Rythmes 1900. Réflexions et spéculations sur le rythme du Symbolisme à la Grande Guerre », dans : POSTEL Philippe dir. : Segalen : le rythme et le souffle, coll. Horizons comparatistes, Université de Nantes, Nantes, éditions Pleins Feux, p. 11-22.

 POSTEL Philippe : « Du rythme au souffle, dans la vision segalénienne de la statuaire chinoise », dans : POSTEL Philippe dir. : Segalen : le rythme et le souffle, coll. Horizons comparatistes, Université de Nantes, Nantes, éditions Pleins Feux, p. 219-243.

 QIN Haiying : « Le vent, le souffle, le chant – quelques éléments d’information pour un “rythme chinois“ des Odes », dans : POSTEL Philippe dir. : Segalen : le rythme et le souffle, coll. Horizons comparatistes, Université de Nantes, Nantes, éditions Pleins Feux,  p.87-99.

  SAMSON Hélène : « Peintures, le rythme d’une parole », dans : POSTEL Philippe dir. : Segalen : le rythme et le souffle, coll. Horizons comparatistes, Université de Nantes, Nantes, éditions Pleins Feux, p.177-189.

SERRANO Richard : Neither a Borrower. Forging traditions in French, Chinese and Arabic Poetry, Oxford, European Humanities Research Centre, Oxford University Press, « Legenda », Studies in Comparative Literature, 7, 2002. – En particulier : chapitre 5, « Segalen’s Poetics of Stone and (S)Hell », p.146-183.

THEPOT Karine : « Le roman exotique : quelle représentation du monde à l’ère coloniale ? » [Loti, Farrère, Segalen], p.261-271 de : Seuils et traverses : enjeux de l’écriture du voyage, volume II, actes du colloque de Brest 6-8 juillet 2000, dir. Jan Borm, Univ. de Bretagne Occidentale, Centre de Recherche Bretonne et Celtique, 2002.

2003

GONTARD Marc : « La fictionnalisation de l’autre chez Loti (Madame Chrysanthème) et Victor Segalen (René Leys) », p.71-85 de : La tentation de la France, la tentation du Japon, regards croisés, dir. Michael PERRIER, Arles, éd. Philippe Picquier, 2003.

GONTARD Marc : « Victor Segalen : Altérité, Archipélité », dans L’Imaginaire de l’archipel, dir. Geroges Voisset, Paris, Karthala, 2003. Actes du colloque Les Archipels en quête d’imaginaire, par le CRELIC-CERALEC, mars 2000, campus de Schoelcher, Université des Antilles et de la Guyane. ISBN 2-8458-6363-2

HEALEY Kimberley (Univ. of Rochester) : The Modernist traveler : French Detours, 1900-1930, Lincoln, Univ. of Nebraska Press, nov. 2003, 175 p. – ISBN : 0803224125. [sur : Victor Segalen, Paul Morand, Blaise Cendrars, Henri Michaux, Saint-John Perse, Guillaume Apollinaire, Paul Nizan, Albert Londres, Andre Malraux, Valéry Larbaud, Isabelle Eberhardt]

HIRT Jean-Michel, Les infidèles : s’aimer soi-même comme un étranger, Paris, B. Grasset, 2003. – 264 p.

LOUETTE Jean-François, « “Traces alternées“ de Victor Segalen », « “J’ai retrouvé l’éclat de ton règne“ : l’invention du Fils du Ciel », et « Segalen : une “Équipée“ générique et énergique », p.59-142 de Sans protocole : Apollinaire, Segalen, Max Jacob, Michaux, Paris, Blin, coll. L’Extrême Contemporain, 2003.

MANCERON Gilles : Marianne et les colonies, une introduction à l’histoire coloniale de la France, la Découverte 2003 (un passage sur Segalen à propos de son « refus radical de cet européocentrisme qui sert de soubassement à l’idée coloniale »)

MICHEAU Madeleine : « Une fiction de la sublimation : René Leys de Victor Segalen », p.233-243 de : Arts littéraires, arts cliniques, Actes du séminaire du centre de recherche Texte/Histoire de l’université de Cergy-Pontoise, Textes réunis et présentés par Romuald Fonkoua, Brigitte Galtier et Caroline Jacot-Grapa, 2003, CRTH, Université de Cergy-Pontoise, 33 boulevard du Port, 950X11, Cergy-Pontoise Cedex.

2004

CAWS Mary Ann : The Yale anthology of twentieth-century French poetry, New Haven, Yale University Press, 2004.

COATALEM Jean-Luc : La Consolation des voyages, essai, Grasset & Fasquelle, Paris, mars 2004. – Rééd. Le Livre de Poche, avril 2006.

COMBE Dominique « Poésies, Une saison en enfer, Illuminations » d’Arthur Rimbaud (Essai et dossier), Gallimard, coll. « Foliothèque », 256 p., 2004, partie VI, Dossier : « Rimbaud et les écrivains ».

COGEZ Gérard : Les écrivains voyageurs au XXe siècle, Paris, Point-Seuil, 2004, 240 p.

DÉTRIE Muriel : France-Chine : quand deux mondes se rencontrent, Paris, Gallimard, Collection « Découvertes », 2004, 218 pages. Traduction chinoise parue aux éditions Yiwen, Shanghai, 2005.

JACOBS Angelika : « fragile Idole der Modernre : die Buddha-Figur bei Victor Segalen, Fritz Mauthner und Hermann Hesse », p. 322-354 de : Hermann Hesse und die literarische Moderne, dir. Andreas SOLBACH, Frankfurt am Main, Suhrkamp, 2004.

MANCERON Gilles : « Koké and Tépéva : Victor Segalen in Gauguin’s footsteps », dans : Gauguin Tahiti, dir. George Shackelford and Frèches-Thory Claire, Boston, MA, MFA Publications, 371 p., 2004.

PALAMARIS Rosa : « Du rêve au mirage : le mythe de Tahiti », p.27-47 de : L’île et son imaginaire, n° 32 des Cahiers RITM, Université de Paris-X, 2004. Sur Bougainville, Loti, Gauguin, Segalen, Gary.

RODRIGUEZ P., Jean Lartigue, l’ami oublié de Victor Segalen, éd. Indes Savantes, nov. 2004, ISBN 2846540799

SCHAFFNER Alain : « Romanesque et niveaux de fiction : du Grand Meaulnes (1913) aux Fruits du Congo (1951) », p.93-114 de : Récit d’enfance et romanesque, dir. A. Schaffner, Amiens, Centre d’Etudes du Roman et du Romanesque, Université de Picardie, 2004.

SCOTT David : Semiologies of Travel. From Gautier to Baudrillard, chapitre 2, « The other as interpretant : from Segalen and Michaux to the ethno-roman », Cambridge University Press, octobre 2004, 246 p.

STURROCK John : « Victor Segalen Abroad », p.253-271 de : Debating World Literature, dir. et introd. Christopher Prendergast et Benedict R. Anderson, Londres, New York, Verso, 2004.

WEI Keling : « Peinture littéraire, poésie picturale. À propos de Peintures de Victor Segalen », p.121-133 de :Parallèles et croisées, textes réunis par Olivier Ammour-Mayeur, Yasmina Mahdi, Hervé Sanson, avec préface de Mireille Calle-Gruber, Paris-Budapest-Torino, L’Harmattan, « Espaces Limites », 254 p.

Chapitres et parties d’ouvrages 2005-2013 

N.B. : ne sont pas recensés ici les articles parus dans des périodiques, qui sont classés dans les dossiers « Articles »

ANNONCÉ

THOUARD Denis : « The Making of New Classics. Archaeology of Luo Zhenyu and Victor Segalen », with Wang Tao (London), in S. Humphreys, R. Wagner (éds.), Modernity’s Classics, Berlin, Springer (Forthcoming).

2012

AZEROUAL Sidi :  « Du récif à la vague: figures de la mer chez Segalen et Le Clézio », Le Clézio, Glissant, Segalen : la quête comme déconstruction de l’aventure, édité par Claude Cavallero, Editions de l’Université de Savoie, 2012.

BAAGE Silvia : « Segalen, Glissant, Le Clézio et l’ambiguïté insulaire », Le Clézio, Glissant, Segalen : la quête comme déconstruction de l’aventure, édité par Claude Cavallero, Editions de l’Université de Savoie, 2012.

CAMELIN Colette :  « Machine arrière », Le Clézio, Glissant, Segalen : la quête comme déconstruction de l’aventure, édité par Claude Cavallero, Editions de l’Université de Savoie, 2012.

CARTAL-FALK Amy :  « Les avatars de la parole métisse dans Raga de J.-M.G. Le Clézio et La terre magnétique d’Édouard Glissant », Le Clézio, Glissant, Segalen : la quête comme déconstruction de l’aventure, édité par Claude Cavallero, Editions de l’Université de Savoie, 2012.

CAVALLERO Claude : « Territoires à l’épreuve de l’Autre: de l’île du Maître-du-Jouir à l’archipel de Glissant », Le Clézio, Glissant, Segalen : la quête comme déconstruction de l’aventure, édité par Claude Cavallero, Editions de l’Université de Savoie, 2012.

CAVALLERO Claude : « Le Germe et le Rhizome: Segalen et Glissant », Le Clézio, Glissant, Segalen : la quête comme déconstruction de l’aventure, édité par Claude Cavallero, Editions de l’Université de Savoie, 2012.

CORNILLE Jean-Louis Cornille  « L’aventure du vide: étude intertextuelle de La saison des pluies de J.-M.G. Le Clézio et de l’Essai sur l’exotisme de Victor Segalen », Le Clézio, Glissant, Segalen : la quête comme déconstruction de l’aventure, édité par Claude Cavallero, Editions de l’Université de Savoie, 2012.

GROS Karine :  « Révolutions: la mémoire comme espace de « Relation » », Le Clézio, Glissant, Segalen : la quête comme déconstruction de l’aventure, édité par Claude Cavallero, Editions de l’Université de Savoie, 2012.

MADOU Jean-Pol Madou : « Segalen et Glissant: de la quête identitaire à l’identifiction », Le Clézio, Glissant, Segalen : la quête comme déconstruction de l’aventure, édité par Claude Cavallero, Editions de l’Université de Savoie, 2012.

MIMOSO RUIZ Bernadette : « Itinéraire exotique, francophonies insulaires chez Le Clézio, Segalen, Glissant », Le Clézio, Glissant, Segalen : la quête comme déconstruction de l’aventure, édité par Claude Cavallero, Editions de l’Université de Savoie, 2012.

RIDON Jean-Xavier : « Pour une phénoménologie du voyageur du divers », Le Clézio, Glissant, Segalen : la quête comme déconstruction de l’aventure, édité par Claude Cavallero, Editions de l’Université de Savoie, 2012.

THIBAULT Bruno : « Variations autour du mythe insulaire: Segalen, Le Clézio, Glissant », Le Clézio, Glissant, Segalen : la quête comme déconstruction de l’aventure, édité par Claude Cavallero, Editions de l’Université de Savoie, 2012.

VAN DER DRIFT Martha :« Le Contraire et le Semblable: de l’exotisme de Segalen à l’humanisme de Glissant », Le Clézio, Glissant, Segalen : la quête comme déconstruction de l’aventure, édité par Claude Cavallero, Editions de l’Université de Savoie, 2012.

2011

BALCOU Jean : « La vision polynésienne de Segalen à travers Gauguin », dans Yves MORAUD et Jean BALCOU dir. : L’exotisme ou la tentation d’une histoire immobile, colloque de Brest mai 2011, Abbaye de Daoulas – Chemin du Patrimoine en Finistère, 2011, 141 pages.

BARBIER Marie-Armelle : « Donner le nom de Segalen à une institution, un choix qui engage ? », dans Yves MORAUD et Jean BALCOU dir. : L’exotisme ou la tentation d’une histoire immobile, colloque de Brest mai 2011, Abbaye de Daoulas – Chemin du Patrimoine en Finistère, 2011, 141 pages.

BIHAN Anne : « Presqu’une « stèle » », DANS Yves MORAUD et Jean BALCOU dir. : L’exotisme ou la tentation d’une histoire immobile, colloque de Brest mai 2011, Abbaye de Daoulas – Chemin du Patrimoine en Finistère, 2011, 141 pages.

BOURREL Jean-René : « Les Immémoriaux, réflexion sur une inversion de tropiques », dans Yves MORAUD et Jean BALCOU dir. : L’exotisme ou la tentation d’une histoire immobile, colloque de Brest mai 2011, Abbaye de Daoulas – Chemin du Patrimoine en Finistère, 2011, 141 pages.

CAMELIN Colette : « Gauguin et le Maître-du-Jouir de Segalen », dans Yves MORAUD et Jean BALCOU dir. : L’exotisme ou la tentation d’une histoire immobile, colloque de Brest mai 2011, Abbaye de Daoulas – Chemin du Patrimoine en Finistère, 2011, 141 pages.

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JEANDILLOU Jean-François Effets de texte, Limoges, Lambert-Luca, 340 p.

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SEGLER-MESSNER Silke (dir.), Voyages à l’envers. Formes et figures de l’exotisme dans les littératures post-coloniales francophones, colloque de Stuttgart en 2006, éd. Presses universitaires de Strasbourg, 2009, 200 p., ISBN-13 : 978-2-86820-379-3. La partie II, « DEUX MODÈLES D’EXOTISME : SEGALEN, GLISSANT », comporte deux études concernant Segalen :

 Maria ZINFERT : « Du point de vue de l’artiste Victor Segalen : “autartiste“ »
 ;

 Silke SEGLER-MESSNER  : « Victor Segalen et la poétique de l’altérité dans la théorie littéraire postcoloniale (Glissant, Khatibi) ».

Kenneth WHITE, Les Affinités extrêmes, Albin Michel, 2009, ISBN : 978-2-226-19076-5.

Quatrième de couverture : « Si Kenneth White sait traverser des territoires et habiter pleinement la terre, c’est aussi un aventurier de l’esprit qui évolue dans les espaces mentaux les plus exigeants, les plus rares – et les plus vivifiants.

Il évoque dans cet essai littéraire aussi passionné que poétique son rapport personnel à quelques écrivains de langue française dont Breton, Michaux, Céline, Cioran, Segalen…, qu’il estime être parmi les plus libres et les plus stimulants de cette fin de modernité : prosateurs hors des limites du roman, poètes qui dépassent la philosophie.

L’ensemble prend des allures de ce que White, styliste de talent et démocrate radical de toujours, appelle un « manifeste anti-médiocratie ». Loin de tout dogmatisme, étranger aux modes intellectuelles de ce siècle débutant, ces Affinités extrêmes sont avant tout un guide d’indépendance d’esprit. »

Voir

http://www.lescinqcontinents.com/in…

2008

GONTARD Marc :  La langue muette, littérature bretonne de langue française, Rennes : Presses Universitaires de Rennes, coll. « Plurial », 2008, 160 p. (sur neuf écrivains bretons dont Guillevic, Xavier Grall, Victor Segalen, Yves Ellouët) voir compte-rendu sur http://www.fabula.org/revue/documen…

KELLY Michael G. : Strands of Utopia. Spaces of Poetic Work in Twentieth-Century France, [dont Victor Segalen, Daumal, Bonnefoy], Legenda, Oxford, 2008. -ISBN-13 : 9781905981144.

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POSTEL Philippe : « Les Lettres chinoises de Victor Segalen », p.17-54 de Blanchon, Flora (dir.), Banquier, savant, artiste. Présences françaises en Extrême-Orient au XXe s., Paris , Presses universitaires de Paris-Sorbonne, 2005.